Nintendo NX

Pour ce nouveau modèle, Nintendo annonce une autonomie comprise entre 4h30 et 9h, soit pas loin du double sur certains jeux. Et il faut reconnaître qu’ils ont raison. Pour notre test d’autonomie, nous avons ainsi utilisé Breath of The Wild et avons laissé tourner le jeu avec la luminosité de l’écran au maximum, en y branchant des écouteurs. Nous avons réalisé en même temps ce test sur le premier modèle de la Switch et sur le nouveau, sur le plateau du prélude au début de l’aventure. Le résultat est sans appel : notre ancienne Switch s’est éteinte au bout de 2h16, tandis que la nouvelle a tenu 4h20.

Astral Chain n’est pas parfait. Ses phases de plates-formes sont agaçantes et les quelques enquêtes qui ponctuent l’aventure à intervalle régulier valent plus pour les moments de calme qu’elles créent que pour le challenge qu’elles opposent au joueur. Mais son rythme, sa progression et surtout ses phases de combat hypnotisantes, alliés à une richesse de gameplay surprenante, nous ont séduit. À tel point que nous n’avons pas vu filer les quelque vingt heures que nous avons passées dessus. À la fois original et ambitieux, le nouveau titre de PlatinumGames devrait séduire tous les amateurs de beat’em all, et notamment celles et ceux qui attendent impatiemment Bayonetta 3

Sur Metacritic, le site le plus connu concernant le regroupement de notations sur de nombreux produits culturels dont le jeu vidéo, Astral Chain subit en effet un « review bombing ». Cette pratique consiste à « bombarder » un produit de notes extrêmement négatives pour plomber son image afin de faire passer un message. Avec l’Epic Games Store et sa politique agressive vis à vis des exclusivités sur PC, la grogne des joueurs n’a jamais été aussi forte, et le sujet revient souvent sur la table.

L’année dernière encore, Pokémon Let’s go fut victime de la manœuvre avant l’annonce de Pokémon Épée et Bouclier. The Legend of Zelda : Breath of the Wild en avait également fait les frais. Pourquoi une telle colère envers Astral Chain ? La raison est à la fois simple et navrante : les fans de PlatinumGames sont tout bonnement mécontents qu’Astral Chain soit une exclusivité Switch. Ainsi, nous avons droit à énormément de zéros sur la page des notes données par les utilisateurs.

Pour accompagner la sortie de Dragon Quest XI S : Les Combattants de la Destinée - Édition ultime le 27 septembre prochain, Square Enix va publier le même jour des portages de Dragon Quest, Dragon Quest II et Dragon Quest III sur l'eshop japonais, respectivement tarifés à 600, 850 et 1 500 yen (5€, 7€ et 12,60€).

Square Enix avait déjà pris cette initiative en 2017 pour la PS4 et la 3DS lors de la sortie initiale de Dragon Quest XI. Depuis, les portages des trois premiers opus de la saga n'ont toujours pas été localisés en anglais sur ces plateformes. Mais cette fois-ci, la situation est différente : comme l'indique Square Enix Asia, les trois jeux vont être regroupés cette année dans un seul "package" à destination du reste de l'Asie, avec trois langues embarquées : anglais, coréen et chinois traditionnel. À défaut d'une sortie dans nos contrées, non évoquée pour le moment, il sera donc possible de passer par l'eshop asiatique pour (re)découvrir ces titres, qui rappelons-le sont également disponibles sur le Play Store (Android) et l'App Store (iOS)

Souvenez-vous. L’E3 2018 n’avait pas encore vraiment commencé ; la plupart des grands éditeurs avaient déjà fait feu de tout bois avec leurs conférences et ne restait plus que Nintendo, qui devait dévoiler son planning de jeux avec un énième Nintendo Direct. Alors qu’on attendait Super Smash Bros. Ultimate et Metroid Prime 4, le constructeur japonais surprit tout le monde en ouvrant son événement vidéo par la bande-annonce d’un jeu de mechas aussi coloré que pêchu. De quoi emballer automatiquement tous les amoureux de gros robots japonais, à commencer par votre serviteur, qui depuis ce 12 juin 2018 attendait Daemon X Machina comme le messie. On ne s’imaginait pas que le titre pourrait tant nous décevoir. a écrit:

The Legend of Zelda : Link’s Awakening remet aux goûts du jour les premières aventures portables de Link pour les réfractaires au pixel art. La direction artistique est magnifique et c’est un plaisir de découvrir ou redécouvrir les personnages et moments iconiques d’un des meilleurs épisodes de la série. Nous aurions aimé voir Grezzo améliorer ou approfondir un peu plus l’expérience en termes d’ajouts et de contenus et il faudra faire avec une durée de vie « d’époque » et quelques concepts archaïques, mais cela n’enlève rien au charme inné de cet opus, que l’on vous conseille avec hâte. Toutefois, il est à noter que le framerate n’en fait parfois qu’à sa tête, alors vous voilà prévenu.

La Switch Lite a fait son apparition dans les rayons du monde entier, les joueurs ont une crainte, de voir apparaître le problème « Joy-Con Drift ». Par ailleurs, nous le signalons également dans notre test :

Concernant le Joystick, il semble que ce soit le même matériel que dans un Joy-Con, avec le temps, nous avons peur du syndrome « drift », un problème hardware qui produit une action non désirée à l'image.

Eh bien mauvaise nouvelle pour un utilisateur qui vient de se procurer la belle, il rencontre cette petite complication... Comme vous pouvez le voir via la vidéo ci-dessous, la caméra se déplace tout seule dans The Legend of Zelda: Breath of the Wild. C'est léger, certes, mais le souci est bel et bien présent.

Si le remake de Toki (1989) sur Switch, porté il y a quelques mois sur les autres plateformes, a quelque peu déçu compte tenu de la durée de l’attente, son édition physique « Retrollector » avait l’originalité de contenir un petit meuble en bois à monter soi-même pour transformer la console de Nintendo en mini borne. La petite languette permettant de la faire tenir étant loin d’être l’aspect le plus réussi de son design, d’autant qu’elle ne permet pas de brancher la machine sur le courant, cet accessoire s’avère finalement bien pratique pour jouer à plusieurs quand la télé n’est pas disponible. En outre, il faut reconnaître qu’il est assez bien fichu, facile à fabriquer (même si le mode d’emploi est parfois un peu ambigu sur le côté des pièces) et assez solide. Du coup, Microïds a eu la bonne idée de lancer huit nouveaux modèles correspondant à quatre licences différentes. Astérix et Naruto ne correspondant pas vraiment à notre ligne éditoriale, on se focalisera plutôt sur les quatre bornes dédiées à Capcom, arborant des visuels de Resident Evil (version 2002 ci-dessus), Resident Evil 4 (2005) et Street Fighter II (1991) – le jeu de combat ayant droit à deux versions, la rétro ci-dessus et une plus moderne ; on peut consulter des visuels (et les dimensions) de tous les modèles à cette adresse. Les meubles Arcade Mini seront en vente le 22 novembre.

D’où il est, Satoru Iwata peut être satisfait du travail accompli par les développeurs de Square-Enix. Ils n’ont pas menti, on se trouve bel et bien en présence de l’édition ultime. Sans avoir la carrure visuelle de l’originale, cette version Switch s’avère tout à fait respectable sur le plan technique et intègre suffisamment de nouveautés et d’ajustements pour nous faire replonger. Comme un écho à l’excellent Dragon Quest VIII, ce onzième épisode délivre un gameplay très solide, des personnages attachants et des contrées variées et colorées. Il a en plus le bon goût de proposer des doublages japonais d’excellente facture et un mode 2D qui permet de redécouvrir l’aventure d’un autre œil

Le point qui dérangeait sur consoles et PC, c’était principalement les graphismes ; assez fades dans l'ensemble. Sur Switch, cela donne quoi ? Eh bien ça manque toujours autant de saveur... Les textures ne sont pas folles et poppent sans crier gare par moment, il y a des bugs de collision, les animations sont super rigides... En outre, nous avons constaté des ralentissements, mais aussi de petites saccades, qui apparaissent de temps à autre ; un poil dérangeant pour le coup. Le mode Portable permet, entre autres, de cacher la misère et les imperfections pour avoir un rendu un peu plus potable. En effet, sur l’écran de la Switch, Call of Cthulhu est légèrement flou, flou qui adoucit un peu les environnements.

Autre point et pas des moindres, les temps de chargement sont super longs... Tellement longs que nous avons cru que notre plateforme avait planté ! C'est très énervant. Nous avons aussi les sous-titres qui ne sont pas du tout adaptés à la machine. C'est minuscule, il faut plisser les yeux pour lire le moindre texte, c'est fatigant. Et non, pour ceux qui se demandent, il n'y a pas de paramètres pour grossir un peu le tout, et c'est fort dommage. La prise en main avec les Joy-Con, elle, n'est pas gênante, et nous n'aurions pas été contre une option permettant de jouir de l’écran tactile dans les menus

Ainsi, même si vous achetez une copie physique de cet Assassin's Creed: The Rebel Collection, seul Black Flag pourra être joué à partir de la cartouche, car l'intégralité de Rogue devra être installée sur votre console. De quoi vous donner envie de passer votre chemin le 6 décembre, date de sortie de la compilation Switch ?

Commençons en douceur avec la partie visuelle qui est tout simplement sublime ! La direction artistique est magistrale, le rendu sur l’écran de la Switch est superbe. Les effets de lumière sont saisissants, les environnements sont pétants et colorés, dur de ne pas tomber sous le charme des graphismes. Et en mode TV, cela donne quoi ? C'est aussi grandiose. Une chose est sûre, les développeurs n'ont pas chômé pour avoir une qualité irréprochable sur la belle de Big N. Une petite remarque négative tout de même ? Nous avons constaté de petits ralentissements (qui sont par ailleurs présents dans les autres versions).

Le gameplay dans tout cela ? Ori and the Blind Forest est un titre qui demande un certain doigté. La petitesse des Joy-Con peut poser problème selon les situations... Disons qu'il faut s'habituer à la prise en main pour pouvoir jouir de cette aventure dans la poche. Si vous êtes posés chez vous sur un bon canapé, nous vous conseillons de vous divertir via votre téléviseur avec une manette Pro Controller. C'est plus agréable en mains.

En mode TV, le rendu global est propre. Les textures sont nettes, nous sentons que le titre affiche du 1080p. En mode Portable, c'est légèrement flou (la faute au 720p), mais ça passe. Le point qui nous fait grandement grincer des dents : le framerate. Que ce soit d'un côté ou de l'autre, il vacille tellement que c'est assez dérangeant pour la rétine. Nous avons du 30 fps, puis d'un coup, lors de phases bondées d'action et d'ennemis, le titre s'affole, le taux d'image par seconde chute ; nous l'avons surtout vu dans le chapitre de Chris.

Au niveau de la prise en main, si vous avez l'habitude de ce genre, vous trouvez rapidement vos repères, et les Joy-Con ne sont pas perturbants. De plus, une option sympathique, usant des détecteurs de mouvements, permet d'avoir un confort au niveau de la visée, afin d'apporter un peu plus de précision, c'est vraiment agréable.

Tout comme Resident Evil 5, il est possible de s'amuser à deux en local, et donc de splitter l'écran d'une certaine manière. Sans surprise, le gameplay avec un seul mini pad de la Switch est assez fastidieux, mais ce qui nous titille, ici aussi, c'est le framerate. Il boude... Trop même... Est-ce injouable ? Les premières secondes sont pénibles, mais l’œil s'y habitue, le cerveau arrive à s'adapter. Cependant, pour ne pas vous abîmer les mirettes, nous vous conseillons de jouer sur un grand écran.