Nintendo NX

Début septembre, l’équipe Tengo Project du studio Natsume Atari annonçait un nouveau remaster d’un classique Super Nintendo sur lequel elle a travaillé à l’époque, après le chouette Wild Guns Reloaded. Comme ce dernier, The Ninja Warriors Once Again ressemble beaucoup à The Ninja Warriors Again (1994), du moins à son souvenir embelli, mais les graphismes ont été en fait redessinés pour s’adapter au nouveau format 16/9 et à une résolution supérieure (960×540), il est enfin jouable à deux et le nombre de personnages passe de trois à cinq. Initialement prévu sur Switch, le jeu a depuis été annoncé sur PlayStation 4 avec une sortie en dématérialisé en juillet, du moins au Japon. On a aussi appris la semaine dernière qu’il ferait l’objet d’une édition physique en Occident sous le titre The Ninja Saviors – Return of the Warriors, via le label ININ Games du distributeur allemand United Games. Mais Strictly Limited Games en proposera dès ce soir une version limitée, avec jaquette alternative et réversible ainsi que cinq badges, sur PS4 comme sur Switch au même tarif de 29,99 €. Et l’éditeur mettra également en vente deux éditions collector ; la première, à 49,99 € (PS4, Switch), contient des baguettes en métal (!), du papier à lettre ninja (!!), un poster A2 et des cartes détaillant la palette de coups. La seconde, à 69,99 € (PS4, Switch) offre le même contenu mais ajoute le double album des musiques de l’original, du remaster, mais aussi de The Ninja Warriors (1987), toutes signées Zuntata, le fameux groupe résident de Taito. Comme d’habitude, les précommandes débuteront ce soir à minuit avec une seconde chance demain à 18h. Mais il est toutefois important de préciser que la version standard du jeu, sans badge ni jaquette spéciale cela dit, sera disponible à terme dans les enseignes habituelles.

Alors oui, c'est cool de pouvoir se trimballer Devil May Cry dans la poche avec un rendu correct, mais pourquoi proposer aux joueurs uniquement le premier opus ? En effet, il existe une compilation, Devil May Cry HD Collection, regroupant les 3 premiers volets de la série. Pour le coup, c'est incompréhensible... Vraiment, vraiment dommage.

Au final, que vaut vraiment ce Stranger Things 3 ? Destiné à toutes celles et ceux qui ont aimé cette saison 3, il permet de se replonger dans l’histoire très rythmée des derniers chapitres. Si la mise en scène aurait être plus soignée (on pense notamment à la fameuse séquence nocturne avec Billy), on retrouve globalement les fondations de la saga de Netflix. L’atmosphère est réussie, les lieux et personnages emblématiques sont là, les missions suivent le scénario… on a vu des adaptations bien plus poussives. Il est juste dommage que les objectifs et la progression – malgré quelques petits mini-jeux comme avec Dustin ou Joyce – manquent de percussions et se répètent très souvent. Les quêtes annexes ont également bien du mal à se défaire du syndrome Fedex. Mais les fans devraient tout de même passer un bon moment

Alors que Blazing Chrome a longtemps été prévu pour le début de l’année, le label The Arcade Crew a finalement annoncé fin juin que le run and gun de JoyMasher arriverait aujourd’hui. Cette date était accompagnée d’une nouvelle vidéo (la seconde ci-dessous) dévoilant deux nouveaux personnages à débloquer, Suhaila au bras mécanique et le ninja Raijin. On ignore encore s’ils changent grand-chose à l’expérience car notre test est actuellement en cours de rédaction – le studio brésilien n’a pu nous fournir une clé fonctionnelle que tardivement – et il devrait être en ligne dans quelques jours. On peut en tout cas vous rassurer sur le fait que les fans de Contra (mais aussi de Metal Slug) seront non seulement en terrain connu et sans doute aux anges, mais que l’expérience est hélas d’autant plus réussie qu’elle est de courte durée. Il faudra donc y réfléchir avant de débourser 16,99 € sur Steam, GOG.com, Xbox One, PlayStation 4 ou Switch.

Des jeunes avec des vélos et des skateboards qui jouent à la console sur un terrain de basketball au solei

Verdict : Court mais intense voire hardcore (ou plutôt Hard Corps), Blazing Chrome est indéniablement le run and gun que les fans de Contra attendaient depuis une dizaine d’années.

Avec son esthétique post-apo empruntée à Terminator et Contra, des boss dignes de Super Turrican et une variété d’action qui évoque Metal Slug, Blazing Chrome rend un bel hommage au genre run’n’gun, dans la plus grande tradition des jeux JoyMasher. En revanche, le titre manque un peu d’identité et si le jeu est franchement amusant, il est marqué par quelques défauts de design qui peuvent le rendre frustrant par moments. Mais si vous aimez le genre ou que vous êtes simplement nostalgiques, Blazing Chrome vous offrira un chouette voyage dans le temps

Toutefois, ce n'est pas la seule évolution prévue au sein de la gamme du constructeur japonais. Bien plus discrètement, celui-ci prépare le terrain pour une mise à jour matérielle de la Switch. Il a notamment déposé auprès de la Federal Communications Commission (FCC) une demande de permission de modification de classe 2, dont l'objet est en substance d'informer le régulateur étasunien de changements mineurs sur un appareil d'ores et déjà validé par ses services.

La demande est sans ambiguïté concernant la nature des modifications prévues. Nintendo annonce “un changement de type de SoC” et un autre de type de mémoire flash, sachant que la carte mère est aussi changée du fait de ces deux nouveaux composants. Naturellement, le courrier publié par la FCC ne dévoile pas les secrets des entrailles des futures consoles en donnant les références de ces pièces. Il est néanmoins assez facile de se risquer à une supposition. En effet, la puce Tegra X1 qui équipe la Switch jusqu'ici n'est pas des plus jeunes, ayant été introduite en 2015. En revanche, Nintendo a évoqué une nouvelle puce un peu plus efficace au sein de la Switch Lite. Il serait assez légitime, au regard de la hiérarchie au sein de la gamme, que la grande sœur de la Switch Lite bénéficie au moins du même niveau d'équipement et embarque donc désormais ce nouveau SoC.

Soulignons qu'il s'agit bien d'une demande de modification, et non de la soumission d'une nouvelle déclinaison de la console. La mise à jour de la Switch ne devrait donc impliquer aucune nouveauté visible sur les étals des marchands.

Les utilisateurs de Switch sont de plus en plus nombreux à se plaindre du Joy-Con Drift, un nom barbare pour désigner le fait que la console détecte un mouvement de la manette, alors même qu'elle est immobile et que le stick analogique est inutilisé. Niveau précision et confort de jeu, l'expérience s'en trouve forcément détériorée. Le phénomène fait de plus en plus parler de lui ces dernières semaines, alors que des articles de la presse spécialisée ont relaté ce bug, et que plusieurs joueurs se sont plaints d'avoir des Joy-Con défectueux et souffrant de « drifting ».

Aux USA, un certain Ryan Diaz vient de déposer plainte contre Nintendo auprès de l'U.S. District Court de Seattle. Il assure avoir eu une paire de manettes dont le pointeur se déplaçait tout seul à l'écran alors que la manette est inutilisée, que Nintendo lui a remplacé une première fois gratuitement dans le cadre de sa garanti d'un an, mais que le phénomène s'est reproduit avec ses nouveaux Joy-Con quelques mois plus tard, l'obligeant à racheter des manettes cette fois-ci. Il estime qu'il y a donc un problème interne aux manettes, pense qu'il peut monter un recours collectif contre Nintendo, et espère obtenir une compensation du constructeur japonais.

Bien évidemment, même si tout est possible en terme juridique, ce combat de David contre Goliath pourrait ne mener à rien. Reste seulement à espérer pour Nintendo que le phénomène du Joy-Con Drift ne soit pas dû à un défaut de conception à grande échelle et ne se répande pas davantage dans les mois à venir. Une chose est sûre, la Switch Lite ne connaîtra pas ce problème de Joy-Con.

Si cette information est vérifiée, Nintendo aurait donc largement assoupli les conditions de réparation et de remplacement des Joy-Con pour que le client soit satisfait, même sans preuve d'achat ou après que la période de garantie soit dépassée. Mieux, si vous avez déjà payé pour une réparation ou un remplacement de l'accessoire, il se pourrait que vous puissiez vous faire rembourser. Le nouveau guide du service client indique sinon que, pour les futurs problèmes, le SAV doit faire suivre aux joueurs une série d'étapes permettant d'identifier ou corriger le problème du Joy-Con Drift, et que si le souci persiste, une réparation « sans frais » doit lui être proposée.

Vous l'aurez compris, si tout cela est avéré, cela ressemble somme toute à un aveu d'échec de Nintendo, qui aurait bien lancé un produit défectueux sur le marché. Seul l'avenir nous permettra de prendre conscience de l'ampleur de ce fameux Joy-Con Drift.

Sans surprise, la partie visuelle pique légèrement les mirettes. Pour proposer un jeu stable, tournant globalement dans les 30 fps avec quelques chutes par moment lors de phases intenses, les développeurs ont dû faire quelques petites concessions. Comme ? Réduire violemment la résolution. Que ce soit en mode Portable ou en mode TV, c'est... flou. Certaines textures sont basiques et moins détaillées, les jeux de lumière sont moins travaillés, des ombres ont été supprimées, des éléments de décors surgissent sans crier gare, en somme, il faut ce qu'il faut pour faire tourner cette production sur ce petit système.

Tout comme chez les copains, les bugs de collision et les crashs sont présents. Point à prendre en compte, les temps de chargement sont un peu longuets. En outre, sur le petit écran de la plateforme, les sous-titres sont lisibles sans plisser les yeux, et la carte des lieux est positionnée en haut à droite pour une bonne visibilité. Pour cacher un brin la misère lors de mouvements brusques, le Motion Blur a été accentué. Au début, ce n'est pas dérangeant, mais plus nous avançons dans le jeu, plus une sensation de malaise se fait ressentir ; comme une envie de dégobiller