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Mieux vaut être motivé en effet pour investir 24,99 euros dans un Capcom Pro Tour DLC 2016 comprenant le niveau Ring of Destiny, dont la décoration aura la particularité de s'adapter aux compétitions réelles du moment, et trois costumes dont ceux pour Chun-Li et Cammy illustrés ici, le dernier n'étant pas encore dévoilé. Le DLC comprend également 2 nouvelles couleurs pour les 22 personnages de la saison et 2 titres exclusifs (Capcom Cup 2016 et Capcom Pro Tour 2016). Le niveau et les costumes sont aussi vendus séparément pour 9,99 euros et 5,99 euros.

Si Sony a déjà directement investi dans la dotation du Capcom Pro Tour 2016, une partie des revenus tirés de la vente de ce DLC sera reversée dans la cagnotte réservée aux compétitions, même si Capcom n'a pas jugé utile de détailler la répartition économique de la chose. Ce DLC sera disponible jusqu'en novembre avant de disparaître de la boutique.

En définitive, ce qui aura fait le plus de mal à Destiny, c’est son système économique, et on s’en doute, l’ombre d’Activision, si peu populaire auprès d’une couche de gamers. Si je dis « une partie des gamers », c’est principalement parce que, comme nous l’avons vu, tous n’ont pas réagi aussi négativement : d’un point de vue strictement commercial, le jeu est une réussite. Si l’on ne connait pas les chiffres de vente exacts, près de deux ans après la sortie du jeu, on sait que rien que sur son premier mois de sortie, Destiny s’écoulait à près de 6,5 millions d’unités. Le nombre de joueurs actifs n’ayant fait que grimper au fil des mois, on peut logiquement penser que le titre s’est assez largement vendu à plus de 10 millions d’exemplaires. Sans doute même 15, sinon plus. Si une partie du grand public s’est laissé tenter, Destiny a également su séduire une autre frange de gamers, plutôt « hardcore » ; il suffit de se balader sur Youtube pour voir s’entasser les unes derrière les autres les vidéos d’exploits toujours plus improbables. Des joueurs pourtant bien conscients des défauts du titre… Mais qui ont également su apprécier ses qualités. Simplement parce que, contrairement à d'autres, ils ont pris le temps de découvrir le jeu, sans à priori.

Car certains auraient tendance à l’oublier : dans le jeu vidéo comme partout ailleurs, tout n’est pas noir ou blanc. Il n’y a pas que de brillantes réussites, et de piteux échecs. Il y a aussi des jeux moyens, ou simplement bons. Aux joueurs de les apprécier pour ce qu’ils sont, en faisant fi des stratégies des éditeurs.

Le cul entre 1.8×10^19 chaises, No Man's Sky est un trois mâts bien mal fichu. Immense et varié, il surprend positivement durant dix bonnes heures, marquées par le charme, l'impression d'infiniment grand et l'aura mystique des choses. Jusqu'à ce que le voile ne se dissipe de lui même : les activités proposées se répètent, aucune surprise ne semble émerger malgré les années-lumières qui défilent. On se prend à refuser en bloc sa boucle de gameplay Minecraftienne, limitante et dépassée : visiter des bases planétaires, miner, revendre et recommencer. Alors qu'on l'attendait au tournant du fameux "vide procédural" cher à notre TRUNKS national (aussi appelé jeu d'exploration de niche chez les gens bien élevés), le bébé de Hello Games s'avère en fait bien trop angoissé par sa peur d'être un moteur plus qu'un jeu. Alors il gesticule, au lieu de peaufiner sa promesse d'une faune comme aucune autre il rajoute des barrières, des soucis d'inventaire, des problématiques triviales dans l'oeil de tout rêveur qui se respecte. Pour lui, tous les stratagèmes sont bons pour confisquer sa liberté au joueur, le clouer au sol pour une séance d'extraction minière de plus, au lieu de le laisser rejoindre enfin les étoiles. A bien y réfléchir, c'était écrit dessus depuis le début : No Man's Sky.

No Man's Sky a tendance à diviser, que cela soit la presse ou les joueurs. Il n'est donc pas étonnant que les acheteurs déçus, à cause de problèmes techniques ou simplement suite à l'insatisfaction, demandent à se faire rembourser. Pour cela, Steam propose un remboursement intégral si vous avez joué moins de deux heures, tandis que chez Sony, à partir du moment où vous avez téléchargé le jeu, il doit être bugué pour obtenir gain de cause.

Bien entendu, No Man's Sky ayant tendance à crasher régulièrement, il est bel et bien possible de se faire rembourser sur PlayStation 4. Certains joueurs ont même usé du motif que le produit final ne représentait pas ce qui avait été annoncé pour récupérer leur argent. Malheureusement, malgré le fait que la demande soit acceptée, de nouvelles contraintes apparaissent

Une fois que vous avez été remboursé, la licence du jeu est supprimée de votre compte, et vous serez alors dans l'incapacité d'y rejouer un jour. N'espérez pas acquérir une copie physique et contourner le problème, le jeu refusera de se lancer, en raison du blocage réalisé plus tôt. Autant dire que si vous êtes déçu du titre, mais que vous souhaitez attendre qu'il soit mis à jour pour y rejouer, vous devrez prendre votre mal en patience, et garder votre titre au format numérique.

Cette politique est tout de même étrange, et il n'est pas impossible qu'elle soit changée dans le futur, ne serait-ce que pour pouvoir acquérir à nouveau un jeu au format physique une fois les problèmes résolus. En attendant, No Man's Sky devrait recevoir sa quatrième mise à jour cette semaine, bien que les trois premières aient déjà résolu bon nombre de soucis.

Le retour de SNK sur la scène baston en 2016 est presque inespéré. Un comeback qui ne se fait pas sans quelques préjudices esthétiques, ce nouveau passage à la 3D étant indigne du support. Pour une série habituée à l’excellence visuelle, il est difficile d’arborer un design aussi grossier et peu convaincant que celui des Maximum Impact en leur temps. Comme le mode en ligne est loin d’être un modèle de stabilité pour l’instant, il vaut mieux avoir des amis prêts à en découdre localement.

Dans le cas contraire, le joueur peut compter sur un casting conséquent et un contenu solo relativement fourni pour l’occuper de longues soirées. Modes histoire, défi, contre-la-montre, survie, entraînement : le choix est large, sans compter que dix-neuf nouveaux personnages apportent du sang neuf à la saga. La maniabilité, elle, demeure exigeante tout en proposant une approche plus moderne afin d’initier les néophytes à la licence. Si vous n’accrochez pas à Street Fighter V ou en êtes lassés, The King of Fighters XIV est donc une alternative tout à fait conseillée. Ne reste plus qu’à toucher du bois pour un quinzième épisode abouti visuellement...

L'avantage d'Assetto Corsa, au-delà de son statut de simulation ultime, est d'être proposé à un prix attractif. Pour une quarantaine d'euros, les joueurs ont accès à un jeu qui permet d'amortir le coût d'un volant (si vous en avez un) tout en accédant à un gameplay exigeant. En revanche, il faut faire une croix sur les mods parus sur PC et se contenter, pour l'instant, du contenu proposé par les développeurs. C'est un peu aride mais ce sont des concessions à faire pour ressentir des sensations inconnues sur consoles. Face à la concurrence, Assetto Corsa débarque avec ses propres soupapes mais il ne se laisse pas dompter facilement. Indéniablement réussi, il est toutefois réservé à une catégorie de pilotes expérimentés et qui ne craignent pas les entraînements intensifs. Si vous en faites partie, c'est une certitude, vous allez vous éclater !

Un sticker « PS4 Pro Enhanced » sera donc apposé sur les jaquettes des productions ayant droit à des améliorations, afin que les possesseurs de la PS4 puissent les identifier plus facilement. Lesdites améliorations varieront en fonction des jeux : graphismes, framerate, compatibilité avec la technologie HDR, résolution... Tous ne seront pas logés à la même enseigne.

Bref, entre les compilations de mini-jeux vendus plein pot et les démos épuisées en deux sessions, Until Dawn Rush of Blood se situe clairement dans le haut du panier des jeux de lancement pour le PlayStation VR. Attention, on n'est pas en train de dire qu'il s'agit du titre définitif qui va faire décoller la techno au-delà du cercle des initiés et des adeptes de la première heure. Mais au moins, dans son registre, celui du shoot sur rails bien gore, la promesse est tenue, même si deux petites heures suffisent à en faire le tour, ce qui est toujours mieux qu'un quart d'heure sur le plan comptable. Effet garanti sur vos potes, en tout cas, ce qui est aussi l'effet recherché quand on se pare du dernier accessoire à la mode.