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Crash Team Racing Nitro-Fueled est-il le remaster tant attendu ? La réponse est oui. Vraiment joli et généreux en contenu, le titre de Beenox ressuscite celui qui est peut-être la meilleure alternative à Mario Kart. Plus encore peut-être que le titre de Nintendo, il incarne à merveille la formule « easy to play, hard to master », en étant à la fois facile à prendre en main et immédiatement fun, mais aussi technique et hyper nerveux. Un incontournable de cet été, assurément, qu’on ait connu le jeu original ou non

Nous n’attendions pas Bloodstained : Ritual of the Night à ce niveau, mais c’est bel et bien un titre épatant qu’à conçu Koji Igarashi et son studio ArtPlay. La progression est exquise pour qui aime récolter régulièrement de nouveaux pouvoirs et s’amuser à les utiliser et à les mariés ensemble. Gameplay agréable, level design soigné et durée de vie honorable, il tient largement la route avec quelques combats de boss de qualité. Certes, il montre un peu les signes de son développements chaotiques via ses animations ultra datées et quelques bugs, mais l’expérience reste excellente pour quiconque aime le genre.

La dernière mise à jour de Crash Team Racing Nitro-Fueled a discrètement changé les intitulés d'apparences estimés racistes par la communauté.
Au début du mois, Crash Team Racing Nitro-Fueled a accueilli son premier Grand Prix, un évènement avec des défis et du contenu saisonnier à débloquer. Parmi les éléments à obtenir dans le cadre de cette saison, le personnage de Tawna, à la peau mate, qui pouvait d'ailleurs être équipée d'une skin baptisée Watermelon Tawna, en référence à la pastèque présente sur la tenue. Problème, outre-Atlantique, un vieux stéréotype raciste veut que les personnes noires aient une appétence pour les pastèques.

Cela n'a pas échappé à la communauté de Crash Team Racing Nitro-Fueled, qui s'est vite plaint du goût douteux de cette blague, à moins qu'il ne s'agisse d'une simple et malheureuse coïncidence. À cette heure, les développeurs de Beenox Studios n'ont pas encore commenté l'affaire, mais ils en sont cependant au courant, car la dernière mise à jour change tout bonnement le nom de cette tenue.

Watermelon Tawna est devenu Summertime Tawna, tandis qu'au passage, d'autres apparences aux noms potentiellement douteux ont aussi été modifiées : White Tawna est devenu White Tiger Tawna, tandis que certaines précédées du mot Black sont désormais baptisées Black N. Tropy ou Black Zem. Voilà qui devrait suffire à contenir l'ire de certains joueurs sans dénaturer l'expérience Crash Team Racing Nitro-Fueled.

Kill la Kill - IF fait preuve d’une générosité mesurée à l’image d’un roster composé de 8 personnages seulement (Nui Harime, Hoka Inumuta, Ira Gamagori, Satsuki Kiryuin, Ryuko Matoi, Uzu Sanageyama, Nonon Jakuzure, Ragyo Kiryuin). Il existe bel et bien des variantes modifiant la “Move List” pour certains d’entre eux, mais le verdict est sans appel. Ce jeu de combat souffre d’un manque flagrant de combattants d’autant que l’anime en possède plusieurs que nous aurions aimé voir en action

Une version Switch en surrégime
Sur la console de Nintendo, il faut bien le dire, le résultat n’est pas le même sur les autres machines. Faire des concessions n’excuse pas tout et on a vraiment l’impression que cette mouture a été développée à la va-vite. Lorsque la douzaine de camions est affichée sur la piste, l’animation chute violemment et souffre de soubresauts. De la même manière, les effets de projections d’eau (ou plutôt de vapeur) sont totalement absents, le joueur n’a pas donc pas de support visuel – sauf en regardant le contrôle de la température – lorsqu'il refroidi ses freins. On note aussi un flou persistant et un aliasing prononcé. Sur Switch, même si les sensations restent bonnes, on est plus proche du 12 que du 14.

Enfin, cette oppulence se voit plus que tout dans les sommes distribuées aux joueurs. Ici, le lot de consolation pour la dernière place est à 50 000 dollars et le grand prix est à 3 millions. Un jeune Américain de 16 ans a le mieux tiré son épingle du jeu le jour de la finale et en deux heures de jeu, le voilà multimillionnaire. Sur une seconde d'inattention le Français Nayte est mort tôt dans la dernière partie, ce qui lui a coûté 150 000 dollars en le faisant tomber de la 7e à la 8e place, d'une récompense de 525 000 à 375 000 dollars. Des sommes qui ne semblent ni intimider ni bouleverser les participants, probablement en grande partie grâce à leur jeunesse (16 ans en moyenne). Skite, français lui aussi, n'a pas grand-chose à dire sur le fait d'avoir remporté 500 000 dollars en un après-midi. Il parle de ses rotations, de la façon dont il a géré ses affrontements et regrette de ne pas avoir pu prendre plus de points au classement final. Il est enthousiasmé en revanche par l'annonce récente d'une nouvelle ligue qui courra l'année prochaine et qui devrait lui offrir "une nouvelle opportunité d'être le meilleur". Dans quelques semaines l'US Open se tiendra au même endroit et son grand vainqueur empochera 3 800 000 dollars. C'est seulement 25% de plus que le vainqueur de la World Cup alors que le nombre d'amateurs de Tennis dans le monde est estimé autour du milliard, quatre fois plus que Fortnite. Le jeu vit-il au-dessus de ses moyens ? Peu probable, les gigantesques cash prizes entretiennent une "hype" qui incitent la communauté à rester soudée autour des plus gros streamers capables de décrocher ces sommes mirobolantes. Via ces influenceurs, l'attachement des joueurs pour le titre est préservé et la formidable planche à billets qu'est la boutique du jeu continue de tourner. a écrit: