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Tekken 7 fait fi des modes du moment et assume fièrement ce qu’il est : un grand jeu de combat, sans bonus ni fioritures. Chose rare dans le jeu vidéo, voici qu’un développeur préfère finir son jeu plutôt qu’ajouter des features et des modes de jeu à lister au dos de la boîte. Beau, agréable à jouer, capable de se renouveler aussi bien dans les mécaniques de jeux que les personnages, il n’a comme réels défauts que son mode histoire moyen et la sobriété de son contenu annexe. Cette dernière gênera ceux qui attendent d’un jeu de combat qu’il soit justement plus qu’un jeu de combat. Les autres y verront le choix de la raison et la marque d’un grand jeu fait par et pour ceux qui y jouent.

DiRT 4 parvient à marier l'accessibilité et le fun des premiers DiRT, à la technicité de DiRT Rally. En fait, le cinquième épisode de la franchise est tellement proche de son ainé, en termes de sensations, qu'on pourrait l'appeler DiRT Rally 2. En permettant aux débutants d'opter pour une conduite plus souple, DiRT 4 constitue une superbe porte d'entrée sur le monde du rallye et de la course off-road. Mais les amateurs de simulations hyper réalistes y trouveront également leur compte, avec toujours cette attention aux détails, la demande d'une exigence de tous les instants. Plus riche et plus complet que son prédécesseur, DiRT 4 réussit dans tous les compartiments, ou presque : on regrettera principalement que le studio n'ait pas les moyens de fournir à un tel bijou un écrin à sa mesure. S'il n'est pas vraiment joli, DiRT 4 devrait toutefois vous offrir un plaisir de conduite semblable à nul autre. Et ça, c'est déjà très fort.

En mettant de côté les conditions de jeu loin d'être optimales, ce Far Cry 5 tente d'insuffler un peu de nouveauté au sein d'une recette dont on a fait le tour sur les trois derniers épisodes. Outre son atmosphère qui possède vraiment du coffre (on recommande à tous de regarder Justified avant de se lancer dans l'aventure), c'est sur une session de jeu bien plus longue qu'il faudra juger de la pérennité de la proposition et savoir si, à l'instar de ses aînés, le titre d'Ubisoft ne donnera pas l'impression au joueur de tourner trop vite en rond. Réponse le 27 février prochain sur PC, PlayStation 4 et Xbox One.

Une séquence de gameplay comme une réussite artistique et visuelle quasi complète, fort agréablement mise en scène et qui pose pas mal d’intéressantes questions quant à la structure du jeu et les retombées de nos choix dans l’aventure finale. Malheureusement, si l’écriture inquiète certes moins que celle des instants dévoilés durant la conférence pré-E3 de Sony, ce segment de jeu comptait son lot de lourdeurs et d’arrangements avec la cohérence ou les rêgles du jeu d’aventure, en plus de souffrir d’une caméra qui en fait facilement trois fois trop. Sortie prévue sur PS4 et “en mieux” sur PS4 Pro, à une date toujours indéterminée.

Si cet E3 proposait une série d'expériences exotiques en VR comme depuis deux ans, le projet le plus crétin se doit d'être ce Bazooka VR dont l'anonymat absolu sur la toile suffit à son éligibilité, et suggère qu'on ne le reverra probablement plus jamais. Nul besoin de présenter le projet en détail, le simple nom du jeu parle de lui-même : c'est un put**** de bazooka en plastique que l'on tient avec un Oculus Rift sur le nez. En contemplateurs raffinés de l'absurde, on aurait aimé vous décrire le gameplay du titre sur une preview de douze pages, mais la file d'attente dépassant celle de certains AAA présents sur le salon nous a vite découragés. Reste donc le prospectus du jeu, dont le graphisme et la titraille parlent d'elles-mêmes.

Ni totalement arcade comme DiRT 3, ni totalement simu comme DiRT Rally. Ni aussi varié et fun que DiRT 3, ni aussi radin que DiRT Rally. DiRT 4 s'assied un peu entre deux chaises, mais trouve quand même le moyen d'avoir l'air franchement à l'aise dans cette position. Si on le compare strictement à son dernier prédécesseur en date, ce numéro 4 se montre clairement moins austère, plus riche, en proposant notamment un mode Carrière bien garni avec la gestion de sa propre écurie qui apporte un vrai plus. Avec un choix clair et marqué entre pilotage arcade ou simulation, le jeu réussit en outre à s'adresser aussi bien au grand public qu'aux amateurs de précision et de sueur - même si les plus accros à DiRT Rally pourraient rester un peu sur leur faim de ce point de vue. Le principal regret sera d'ordre esthétique avec un moteur graphique qui envoie curieusement bien moins de jolies choses que DiRT Rally. Mais le manque de destinations pour les rallyes, la Carrière qui pourrait encore gagner en attrait et la disparition du mode Hillclimb pourront gentiment rejoindre également la colonne des griefs. Oui, Dirt 4 est moins surprenant et marquant que DiRT Rally et, à ce titre, il frustrera sans doute les fans qui attendaient simplement un n°2. Mais il n'en reste pas moins un jeu quasiment incontournable cette année pour les mangeurs de boue et de poussière.

La nostalgie y est sans doute pour quelque chose, mais très objectivement il est difficile de ne pas reconnaître que ces trois Crash Bandicoot sont d'excellents jeux de plates-formes. Certes, 20 ans plus tard, ils se montrent moins imaginatifs, moins surprenants, et la formule peut même paraître datée par moments. Mais cette science du timing et du level-design, et le rythme qu'ils imposent au joueur, n'ont pas disparu. Avec ses graphismes remis au goût du jour, sa musique et son humour, Crash Bandicoot N.Sane Trilogy sent bon les vacances. Les nouveaux joueurs resteront peut-être sur leur faim, mais les fans de la série redécouvriront avec plaisir trois jeux qu'ils ont adoré pour de bonnes raisons. Ce genre de plaisir intemporel, c'est la marque des grands jeux, et ils sont bien peu à pouvoir se vanter d'une telle qualité.

Au moment de faire le bilan du temps passé sur Valkyria Revolution, on se rend vite compte que ça représente plus d'une trentaine d'heures rarement heureuses qu'on ne récupèrera jamais. C'est la vie, ça arrive, mais si on peut vous éviter de faire la même erreur, ça sera toujours ça de gagné. Du coup, à moins d'avoir un soif impossible à étancher vis à vis du jeu vidéo japonais, un amour immodéré de la série Valkyria ou une volonté farouche de posséder tous les titres estampillés Mitsuda, autant garder vos deniers et les grains de votre sablier pour faire un meilleur beat'em up ou un meilleur tactical.