Une nouvelle tendance : le retro gaming

Alors que nous fêterons nous-mêmes le grand retour de la série au Stunfest ce week-end, SNK compte sortir trois nouveaux modèles de Neo·Geo Mini disponibles le 27 juin, donc en même temps que le nouveau Samurai Shodown. Limitées à 20 000 exemplaires chacune, ces variantes proposent pour 15 000 yens (122 €) une version transparente de la console, blanche pour Haohmaru, rouge pour Nakoruru et bleue pour Ukyo Tachibana. À l’instar de l’affreux modèle de Noël, elles incluent en standard deux manettes supplémentaires, le fameux câble HDMI, des cartes et des stickers, mais elles ne contiennent « que » quarante classiques Neo·Geo comme l’original. La sélection de jeux est toutefois plus proche de celle de Noël, mais propose logiquement l’intégralité des six épisodes de la série au lieu de trois, même si les trois « nouveaux » ne sont pas les meilleurs : le volet inaugural de 1993, Samurai Shodown III (1995) et Samurai Shodown V (2003). Les précommandes débuteront (au Japon) le 16 mai, sachant qu’il sera possible de réserver un exemplaire du nouvel épisode sur PlayStation 4 (uniquement) en bundle

Après Final Fantasy VII (1997), nos amis de Third Éditions (qui nous envoient régulièrement leurs publications) ne prennent pas non plus un gros risque éditorial avec un ouvrage consacré à la série Monkey Island. Emblématique du genre point & click, puisqu’elle illustre par exemple le livre de Pix’n Love dédié au genre, elle continue de susciter un nombre incroyable d’hommages comme Back to the Future Part III: Timeline of Monkey Island en début d’année. Écrit par Nicolas Deneschau, Les Mystères de Monkey Island – À l’abordage des pirates ! tente d’expliquer en quoi cette popularité est loin d’être usurpée, tout en revenant bien entendu sur le parcours de feu-LucasArts mais aussi feu-Telltale… Comme d’habitude, le livre de 288 pages se décline en deux versions, l’édition standard (à gauche ci-dessus) à 24,90 € et la First Print à 29,90 €. Outre la version pdf en bonus, cette dernière inclut une jaquette alternative et un ex-libris illustré·e·s par Steve Purcell, qui a œuvré sur les deux premiers volets, a créé Sam & Max et travaille désormais avec Pixar… Or il permet à Third Éditions de lancer une nouvelle initiative : commander l’affiche au format A2 avec son illustration pour la coquette somme de 40 €. L’éditeur spécifie qu’on ne pourra la commander que pendant un mois, et ce sera également le cas pour les prochaines

Écartée de la production de la Mega Drive Mini, la société AtGames ne compte pas se tourner les pouces pour autant puisqu’elle s’apprête à lancer Legends Ultimate, sa machine rétro la plus ambitieuse à ce jour. Cela fait d’ailleurs un bout de temps qu’elle planche dessus car elle avait déjà été nommée dans un communiqué de presse en octobre, au sujet d’un partenariat lui permettant d’inclure l’indémodable Tetris, décidément partout, à ses différents hardware. Il était alors déjà indiqué qu’il s’agissait d’une borne taille réelle incluant plusieurs centaines de classiques et disposant d’un trackball en plus d’un joystick et de six boutons par joueur. Mais un nouveau communiqué publié vendredi dernier donne plus de détails ; chaque joueur dispose aussi d’une molette pour les jeux à la Pong et autres casse-briques, et on pourra surtout ajouter d’autres titres que les 350 inclus (les suspects habituels Atari, ColecoVision, Data East, etc., pas seulement issus de l’arcade), et même connecter d’autres manettes en Bluetooth ! La borne étant connectée, il y aura du jeu et des classements en ligne, des tournois voire du streaming, et les fonctionnalités pourront donc évoluer. La machine est en démonstration depuis mardi au salon Licensing Expo de Las Vegas, et des vidéos circulent déjà comme celle ci-dessous ou une autre sur Twitter. Mais surtout, Bill Loguidice a comme à son habitude répondu à quelques interrogations sur AtariAge. Ainsi, la borne se déclinera en version compacte ($399) ou taille réelle ($599) et il précise que la sortie est prévue en septembre, sachant que les précommandes débuteront le mois prochain

Si Konami ne se sera peut-être pas réconcilié avec les retrogamers avec l’annonce de Contra Rogue Corps lors du Nintendo Direct hier soir, l’éditeur va sans doute marquer des points avec celle, encore plus inattendue, d’une PC Engine mini. À vrai dire, l’ancien porte-parole de la société Hudson, le légendaire Takahashi Meijin, avait raconté ce qu’il attendrait d’une telle machine il y a pile un mois, mais cela reste audacieux compte tenu de la popularité de la machine, bien plus confidentielle en Occident. Et pourtant, comme on le voit ci-dessus, l’éditeur (qui a fusionné avec puis absorbé Hudson pour rappel) n’a pas hésité à décliner la console en trois modèles pour chaque territoire, PC Engine pour le Japon, CoreGrafx pour l’Europe et TurboGrafx-16 pour les États-Unis. En revanche, bien que nous ayons eu techniquement chez nous la version japonaise de la bécane, nous aurons droit aux mêmes jeux que les Américains, les six premiers annoncés étant Alien Crush (1988), R·Type (1988), Dungeon Explorer (1989), Ninja Spirit (1990), New Adventure Island (1992), mais aussi Ys Book I & II (1989) qui a la particularité d’être un titre CD-ROM² ! À ce sujet, les Japonais bénéficieront eux du cultissime Dracula X Rondo of Blood (1993), mais on attendra la liste complète avant de crier au scandale, car il serait très étonnant qu’ils aient aussi l’exclusivité de PC Genjin (1989) et Super Star Soldier (1990)… Par ailleurs, les fans de Bomberman peuvent ranger leurs fourches car un MultiTap vendu séparément est d’ores et déjà prévu – on notera d’ailleurs que la console est dotée de deux ports manettes (USB à vue d’œil) au lieu d’un seul sur la machine d’origine. En dehors de la présence logique de sauvegardes et d’options d’affichage, on ne sait pas grand-chose, que ce soit en matière de tarif ou de date de sortie…

Prince of Persia n'aura qu'un succès d'estime sur Apple II (les ventes de l'appareil baissant drastiquement) et sur MS DOS (PC) mais profitera de l'essor du marché des consoles. Il sera également une vraie réussite commerciale sur... MAC. Au total, plus de deux millions de copies vont être écoulées à travers le monde, la plupart étant des adaptations sur consoles. Tout le monde, à l’époque, veut sa part du gâteau : SEGA, Nintendo, Bandai, Domark, Hudson Soft, Konami... Jordan Mechner se souvient de la tête des comptables de Brøderbund qui hallucinaient en voyant les chèques (royalties) de plusieurs centaines de milliers de dollars arriver sur leur bureau.