[Amstrad] The Way of the Tiger
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[Amstrad] The Way of the Tiger
Y a des jours comme ça où il serait peut-être mieux de ne pas se réveiller. Imaginez. J'apprends comme ça de bout en blanc que Naijishi, Grand Maître de l'Aurore, est mon père adoptif. J'ai été déposé sur les marches du Temple du Rocher par une servante très malade qui espérait mon adoption par les religieux. Bref, je suis un orphelin.
Mais faut positiver ! Ces religieux qui vivent sur cette île vouent un culte à un Dieu nommé Kwon, maître suprême du combat au corps à corps. Me voyant sans protection, ces braves m'ont adopté. Et le Grand Maître Naijishi n'a pas trouvé mieux que de vouloir faire de moi un ninja (bon courage !). Waouh ! Ca y est, je suis un tueur, mes mains sont classées armes blanches ! Hein ? Je dois faire mes preuves ?
Un Jedi sans jambes ?
Ben oui, terminé le fait de se la péter en racontant à qui veut l'entendre que je suis un tueur redouté, le Grand Maître pense qu'il est temps que je fasse mes preuves et par la même occasion lui montrer que je suis digne de son enseignement. Terminé la pratique, place au terrain. Mince... Vous ai-je parlé de l'étrange marque en forme de couronne que je porte sur ma cuisse ?
Mais quelle souplesse !
Vous vous en foutez ? Lorsque je leur en parle, les moines me recommandent la méditation et la patience. Je suis bien avec ça, peut-être suis-je quelqu'un ayant des pouvoirs ou issu d'une grande lignée ? Enfin bon, personne ne me dit rien et il est temps d'y aller car je crois que le Grand Maître a dépassé son quota de patience et qu'il est grand temps que j'entame les épreuves qu'il veut me voir traverser.
Un bestiaire plutôt... bestial ?
Pas moins de trois épreuves m'attendent pour prouver mes talents. La première est là pour montrer mes aptitudes au corps à corps, la seconde ma dextérité au bâton et la dernière pour le maniement de l'épée. Le Grand Maître a sélectionné mes adversaires et quel n'est pas ma surprise de constater que dans le monde magique d'Orb, il n'y a pas que des humains. Tant mieux, ça variera les plaisirs. La première épreuve sera la seule accompagnée d'un scrolling horizontale, les autres se feront en restant sur le même écran.
Et dire que je ne sais pas nager...
Enfin il faudra aussi faire attention à votre endurance car se battre, ça fatigue (mince...). Chaque cercle complet d’endurance utilisé vous enlève de la puissance morale. Et bien sur, une fois que votre puissance morale est complètement utilisée vous allez faire un léger accès de mort. Si c’est léger, pourquoi s’inquiéter ? Aaah... les jeux. Mourir pour mieux revenir, quel luxe.
Des animations en arrière-plan bien sympathiques.
Alors bien sur le tableau n’est pas idyllique. Au niveau des couleurs c’est limité et le scrolling de la première épreuve est plutôt... Asthmatique. Mais rien à faire. A l’époque moi et mon pote on n’arrêtait pas d’y jouer car ces «défauts» confèrent un charme indéniable à ce titre. Puis il ne faut pas oublier les animations en arrière plan excellentes. Pour les besoins de cet article (et comme pour tous les autres) j’ai rejoué à ce soft et la magie a encore opéré comme en 1986.
P.S : Merci à Ordiams du forum Phenix Informatique pour m'avoir fourni la véritable jaquette de la version Amstrad.
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