[Amstrad] Arkanoïd

Dans la vie, il faut savoir se mouiller de temps en temps. Et je crois (et j’en suis même certain) qu’une fois de plus je vais mettre les pieds dans le plat (et une expression débile de plus). Comme pour Superfrog sur Amiga, et avec le recul nécessaire (21 ans quand même, le jeu date de 1987), je le dis haut et fort «Voici la meilleure adaptation Amstrad CPC provenant du monde de l’arcade». Si quelqu’un n’est pas d’accord, qu’il le dise ! Personne ? Etonnant...


Etonnant ? Pas tant que ça malheureusement. Dès que l’on demande l’avis du peuple, il se tait. Aller voter ou poster un commentaire, même combat. Triste, triste constat immuable. Mais bon, moi je suis d’une autre trempe et... j’assume ! Puis comme c’est du vécu, c’est pas trop difficile. La preuve ultime de la qualité de ce titre ? Facile. Dès qu’un prof était absent (en 1987 je n’étais pas encore maître du monde, juste lycéen), moi-même ainsi que mon meilleur ami allions chez lui ou chez moi pour... Mais non, aucune homosexualité latente, médisants ! Nous allions en quatrième vitesse allumer l’Amstrad pour lancer Arkanoïd.


Le plus dingue c’est que les casse-briques ça n’a jamais été mon truc. Renvoyer une balle qui revient tout le temps pour détruire des briques, c’est d’un passionnant... Vraiment soporifique au bout de 10 minutes. Mais Arkanoïd c’est une autre catégorie, une autre trempe, le summum d’un genre qui ne gagnait pas à être connu jusque là (soyons clair, ces propos n’engage que moi, comme tous les autres contenus dans mes articles d’ailleurs). Alors, il apporte quoi de plus Arkatruc ? Mais les bonus pardi !


Et là, il déchire grave de grave Arkamachin ! Parce que d’un simple et banal casse-brique limite tout miteux (OK, je pousse un peu le bouchon sur ce coup) il est possible de se retrouver dans des phases à la Space Invaders grâce au bonus adéquat. Trop cool en fait. Mais ce n’est pas tout et les bonus permettent diverses choses comme agrandissement de la capsule, arrêt de la balle sur la capsule, vie supplémentaire, apparition d’autres balles, ralentissement de la balle.... Bref, y a vraiment de quoi faire.


Rien ne sera de trop pour éliminer les monstres venant du haut de l’écran et qui ont la fâcheuse tendance à dévier la balle de sa course afin de vous surprendre et vous retirer une vie par la même occasion. A cela, il faut ajouter aussi les briques qui ne disparaissent pas au premier coup de balle et d’autres qui sont... Indestructibles ! Si ça c’est pas de la variété mon bon monsieur. Au passage, vous avez noté le terme capsule employé dans le paragraphe précédent ? Lisez l’intro du jeu accompagnée d’une musique que je n’ai jamais oublié après toutes ces années et vous apprendrez par exemple que la capsule possède un nom : Vaus.


Maintenant il faut que je passe aux aveux. J’ai tellement aimé Arkabazar (bon j’arrête, c’était mon dernier terme merdique) que je n’ai joué qu’à un seul autre casse-brique, Arkanoïd : Revenge of Doh. Pourquoi ? Parce que j’étais persuadé que ce jeu avait poussé le concept dans ce qu’il pouvait avoir de mieux et qu’il ne serait jamais égalé ou dépassé. Est-ce que je me trompe ? Suis-je complètement à côté de la plaque ? A vous de me le dire si vous connaissez un autre jeu de ce type arrivant à transcender le concept de base comme l’a si bien fait Arkanoïd, le seul, l’unique.


*Un fieffé tricheur plutôt !

Un test rédigé par: