L'Amiga mini

Une mini machine « chasse » l’autre si l’on peut dire ; on publiait notre banc d’essai de la Taito EGRET II mini hier et c’est également ce jour-là que sortait THE A500 Mini que Retro Games officialisait début août après pas mal de teasing… Sans doute du fait des pénuries, ce mini Amiga ne semble pas tout à fait disponible partout, certaines enseignes affichant toutefois une arrivée début avril au tarif inchangé de 129,99 €. Rappelons qu’à l’instar de The C64 Mini mais pas de sa version grandeur nature du même fabricant, son clavier n’est pas fonctionnel mais on peut en connecter un, de même que la souris et la manette façon CD32 incluses, sachant qu’on peut également acquérir un joystick à l’ancienne vendu séparément. Côté jeux, seuls douze des vingt-cinq classiques avaient été initialement dévoilés, mais vous pouvez retrouver la liste complète ci-dessous, après la vidéo d’une toute nouvelle version de Citadel (1995). Ce FPS signé Virtual Design à l’époque est en effet offert à tous sur le pack bonus à récupérer à cette adresse et à installer sur une clé USB (ou ailleurs), et Pawel Matusz et Artur Bardowski de l’équipe d’origine ont réalisé cette mouture 1.3 qui corrige des bugs et améliore les performances du jeu.

35 ans plus tard, l’Amiga 500 fait son grand retour dans une version “mini”. À l’instar, du C64 mini ou de la Super NES mini, il s’agit surtout ici d’une reproduction fidèle du produit de l’époque, via un boitier qui sert surtout d’habillage. Il s’accompagne d’une manette et d’une souris et intègre un total de 25 jeux. Comme n’importe quelle console moderne, on relie l’Amiga 500 à un écran via un câble HDMI (fourni dans la boîte) et au courant via un câble USB-C. Il est alors prêts à l’emploi.

Le premier réflexe que l’on a lorsque l’on déballe l’A500 Mini, c’est d’appuyer sur les (toutes petites) touches de son clavier. Sans surprise, mais nous sommes quand même un peu déçus, celui-ci n’est absolument pas fonctionnel. Le souci, vous le verrez, c’est que de nombreux jeux Amiga demande l’utilisation d’un clavier pour fonctionner correctement.

La bonne nouvelle, c’est qu’il est tout à fait possible de brancher d’autres accessoires compatibles, à commencer par n’importe quel clavier USB. Indispensable sur plusieurs jeux, l’utilisation d’un clavier “classique” est bien plus convaincante que son équivalent virtuel, dans lequel il faut naviguer avec la manette. Une fois branché, il est immédiatement reconnu mais il faut préciser qu’il restera en QWERTY une fois en jeu et ce même si votre clavier est de type AZERTY. La reconnaissance du périphérique marche très bien et même un clavier sans fil (avec un dongle USB) est reconnu.

Concernant le changement de manette, c’est un peu plus aléatoire : nos pad Xbox Elite 2 et DualSense n’ont pas été reconnu, mais notre manette filaire Hori “Gamecube” a fonctionné sans souci. Il faudra donc privilégier le câble. Un lecteur sur Twitter nous a par ailleurs confirmé que le stick arcade 8Bitdo était compatible.

Quant à la souris, vous avons pu faire reconnaitre sans problème un modèle Steelseries et Logitech, avec ou sans fil.

On avait laissé nos amis de L’Écureuil Noir début septembre avec un guide dédié à The Secret of Monkey Island (1990), qui marquait déjà une rupture pour l’éditeur plus coutumier des consoles… On a d’ailleurs loupé depuis la sortie du volume consacré au premier Metroid (1986) sur NES, heureusement encore en stock. On imagine qu’il accompagnait l’arrivée du nouvel épisode de la saga, et l’ouvrage du jour est également en phase avec l’actualité, puisque THE A500 Mini y est abordé. Mais il inaugure également une nouvelle déclinaison du magazine Retro-Mag centrée sur le hardware, Retro-Mag Hard Mode!. Le meilleur (et le pire) de la ludothèque de l’Amiga sera bien entendu abordé sur les 132 pages du livre, mais également l’histoire du micro-ordinateur de Commodore et de ses différents modèles, la CD32, ses accessoires ou encore sa demoscene. Comme d’habitude, il faudra passer par Ulule pour réserver son exemplaire avec seulement deux choix pour simplifier, 30 € pour le bouquin accompagné d’un bon d’achat de 5 €, et 40 € pour l’offre Big Box livrée prioritairement avec un bon de 10 € et un certificat d’authenticité sous forme de lithographie.