Wii U Nintendo

3DS : prévisions revues à la baisse

Vous l'aurez compris, la chute des ventes de consoles 3DS, chiffrée à 40% est vertigineuse, et peu habituelle pour Nintendo. Avec notamment 750.000 unités écoulées au Japon et 1,6 million aux USA, les joueurs semblent avoir quelque peu "déserté" la console au double écran. Des ventes qui ont fait revoir à la baisse ses prévisions futures.

En effet, pour son bilan annuel qui sera clôt le 31 mars prochain, Nintendo table désormais sur 9 millions de 3DS vendues, contre les 12 millions préalablement annoncés.
La Wii U en hausse

Contrairement à la 3DS qui connaît une forte baisse d'une année sur l'autre, la Wii U a repris du poil de la bête. Sur le trimestre écoulé, sa dernière console de salon s'est écoulée à 1,91 million d'exemplaires. Sur les 9 derniers mois, la société a écoulé 3,34 millions de consoles, soit une hausse de 19% comparée à la même période 2013 (2,41 millions). De bon augure donc, bien aidée il est vrai par des titres comme Mario Kart 8 et Super Mario Bros.

Le nombre total de Wii U écoulé est désormais de 9,20 millions dans le monde, à fin décembre dernier.

la publication de résultats financiers est généralement l'occasion de faire le point sur les sorties futures et les orientations d'une société. Dans le cas de Nintendo, les derniers résultats ont été accompagnés par le lancement d'une nouvelle plateforme destinée à assurer la rémunération des Youtubers.

Officiellement, l'objectif est de permettre le juste partage des revenus publicitaires entre les utilisateurs et Nintendo. Le constructeur s'engage effectivement à reverser une partie des revenus publicitaires qu'il reçoit grâce à Youtube et aux travaux des Youtubers. Rappelons effectivement qu'en 2013, Nintendo voyait les choses bien différemment et avait carrément essayé de s'arroger l'ensemble de la manne financière. La fronde des joueurs avait été importante. Nintendo a fait machine arrière.

Nintendo Youtube
Aujourd'hui, les modalités sont donc différentes et si Nintendo évoque une durée de validation pouvant aller jusqu'à trois jours, il explique aussi que l'utilisateur se verra reverser 60% des revenus publicitaires pour une vidéo unique ou 70% dans le cas d'une chaîne Youtube affiliée. Un calcul qui doit tenir compte du fameux compteur de « vues » de Youtube qui se fait deux mois après la publication de la ou des vidéos concernées.

Notons que tout n'est cependant pas rose dans cette décision de Nintendo puisque toutes les vidéos concernées devront être préalablement approuvées par la société. De plus, les Youtubes devront faire apparaître ou réciter le message suivant : « J'ai une licence me permettant d'utiliser le contenu de Nintendo au travers du Nintendo Creators Program. Cette vidéo n'est ni sponsorisée ni approuvée par Nintendo, mais tous les revenus publicitaires de cette vidéo seront partagés avec Nintendo »... À voir si les Youtubers y trouveront leur compte !

http://www.jeuxvideo.fr/tag-marche-et-entreprises/nintendo-programme-remuneration-youtubers-actu-751953.html#ixzz3QDzJOSmh

Le journal Nikkei s'est entretenu avec le PDG de Nintendo, dévoilant une nouvelle stratégie encore assez peu définie qui a germé dans l'esprit de Satoru Iwata. Nintendo a ainsi l'intention de développer des jeux "low cost" sur 3DS pouvant être vendus en échange de "quelques centaines de yens", soit moins de 10 euros (pour référence au cours actuel 1.000 yens représentent 7,40 €). Une stratégie encore un peu mystérieuse mais qui confirme la volonté de Nintendo de diversifier ses plans d'actions, comme on l'a déjà vu avec son nouvel intérêt pour le marché de la santé.

En outre, Iwata compte également multiplier les démos de jeux, une décision qui intervient au moment même où la concurrence fait exactement l'inverse. Les démos sont pourtant, pour le PDG de Nintendo, un moyen d'installer les franchises dans l'esprit des joueurs et de booster les ventes.

Enfin, si jamais vous vous attendiez encore à ce que la firme baisse le prix de vente de ses machines, la position du grand patron sur le sujet n'a pas changé malgré les appels du pied répétés (au sein même de Nintendo) depuis le lancement de la Wii U : ce n'est pas à l'ordre du jour.

Ils ont besoin d'une nouvelle console qui est compétitive (technologiquement) vis-à-vis de la Xbox One et de la PlayStation 4. Si la Xbox One peut se vendre à 349 dollars, Nintendo pourrait la (cette nouvelle console, ndlr) vendre à 249 dollars. Mais ils ne le feront pas car ils vivent toujours dans ce vieux monde des consoles dans lequel ils pensent qu'ils doivent obligatoirement être rentables sur le hardware. Cela signifie que s'ils font une console compétitive, elle sera plus chère.

Deux offres de streaming vidéo donc, qui verront le jour dès demain 13 février respectivement sur Nintendo 3DS et Wii U.

Ainsi, Nintendo Anime Channel est une application de streaming gratuite disponible à partir de demain sur le Nintendo eShop et pour toutes les consoles de la gamme Nintendo 3DS.

Seule obligation pour pouvoir en jouir : une simple connexion internet pour regarder les vidéos depuis sa console. Comme pour les autres applications du même genre, un catalogue répertorie tous les contenus disponibles, les vidéos sont organisées par série et un résumé est prévu pour chaque épisode.

Nintendo annonce en effet que les séries Pokémon : Advanced, Kirby et Inazuma Eleven seront disponibles dès le lancement "tandis que chaque semaine, de nouveaux contenus viendront s'ajouter et enrichir le catalogue". Evidemment, le contrôle parental est de mise (au cas où...) et là aussi entièrement gratuite selon la firme.
Version Premium sur Wii U

Pour la Wii U, Nintendo a également ce qu'il vous faut, puisqu'elle a aussi annoncé l'application Crunchyroll, une "plate-forme mondiale de premier choix pour l'animation japonaise, les séries asiatiques et bien plus encore", téléchargeable sur le Nintendo eShop.

Au programme des réjouissances, plus de 25.000 épisodes et 15.000 heures de contenus à succès incluant les programmes les plus populaires d'hier et d'aujourd'hui, parmi lesquels Naruto Shippuden, One Piece, Sword Art Online et Hunter x Hunter.

En revanche, pour accéder aux contenus de Crunchyroll, il est nécessaire de souscrire à un compte Premium (période d'essaie de 14 jours, puis 4,99€ par mois).

Ainsi, les membres auront accès aux épisodes les plus récents des programmes en cours de diffusion, parfois tout juste une heure après leur diffusion au Japon, et ce sans aucune publicité.

Un abonnement d'essai gratuit de 14 jours aux services Premium est donc possible en s'inscrivant via l'application ou sur le site officiel de Crunchyroll.

Nous moquions l'absence du service sur nos Wii U européennes à l'occasion d'un article volontairement trollesque publié en fin d'année dernière. Mais il aura fallu le temps à Nintendo pour admettre que TVii ne nous arriverait jamais. Souvenez-vous, il devait s'agir d'un service de vidéo à la demande, semblable à celui dont dispose la Wii U américaine, proposant une offre localisée de séries, films et émissions de télévision.

Pour s'excuser de cette annulation qui ne surprendra personne, Nintendo évoque « l'extrême complexité d'une localisation de multiples services de télévision à travers une grande diversité de pays aux systèmes d'acquisition de licences variés ». En avançant cette justification, Nintendo dit surtout qu'il n'avait pas mesuré le défi que représentait une telle promesse de service.

Pour garder la face, le communiqué diffusé par Nintendo UK préfère rappeler le lancement du service Nintendo Anime Channel sur Nintendo 3DS. Disponible depuis le 13 février, celui-ci permet de regarder des séries animées tirées de jeux exclusifs aux consoles Nintendo. Seul hic, pour l'heure seules trois séries sont proposées : Inazuma Eleven, Kirby et Pokémon. Et à chaque fois il ne s'agit que d'une poignée d'épisodes. Bref, Nintendo et la VOD, ça n'est pas encore pour demain.

http://www.jeuxvideo.fr/jeux/wiiu/wii-nintendo-tvii-officiellement-europe-actu-754393.html#ixzz3SYJyFWW9

Link, le nouveau joker de la Wii U

Puisque Link défend désormais le hardware, Zelda arrivera forcément et naturellement dans le rôle du sauveur Noël 2015 d'une Wii U abandonnée par les éditeurs tiers (sauf le fidèle mais déçu Ubisoft). Comme l'anglais le dit mieux : ce devrait être le "second coming" de la Wii U. Depuis des mois Nintendo s'arc-boute sur son business modèle Wii U, rejoue des partitions bien connues avec des Mario Kart et des Smash Bros calibrés qui font tourner les moteurs et les tirelires. Mais le gamer avide d'inédits ambitieux made in Nintendo ne s'y trompera pas.

L'excellent Captain Toad qui sera suivi d'ici la fin 2015 par les non moins prometteurs (faut-il douter du Nintendo Seal of Quality ?) Splatoon, Mario Maker, Yoshi's Woolly World et StarFox (supervisé par Miyamoto lui-même) éviteront à la Wii U de trop s'engourdir. Mais qu'on se le dise, ces jeux là ne seront que des amuse-gueules.

Le vrai morceau, l'unique morceau - de bravoure qui illuminera la Wii U et qui fait que l'on s'accroche encore aujourd'hui au Gamepad comme à une bouteille à la mer, est bel et bien le Zelda New Gen conçu uniquement pour la Wii U. Le monde a besoin d'un Zelda King Size, sur grand écran, à la hauteur des puissances d'affichages d'aujourd'hui.

Skyrim, Dragon Age Inquisition, Far Cry 4 et même les Assassin's Creed ou le prochain The Witcher sont autant d'exemples à suivre. Y compris parce ceux-ci descendent tous du tout premier Zelda de la NES/Famicom puis, en version 3D, d'Ocarina of Time. Il serait donc temps que Nintendo rattrape ses héritiers et leur montre, pourquoi pas, de nouveaux horizons. Parce que, il faut le reconnaître, les centaines d'heures englouties dans tous ces jeux open world fourmillants d'activités n'abritent pas tant que ça de trouvailles de gameplay. Ils fonctionnent tous sur des boucles de gameplay, combats/loot/xp/repeat... tout juste rhabillés de décors et de contextes. À ce jour, même si en retard techniquement, les Zelda restent encore les patrons du gameplay évolutif ou chaque geste appris conduit à une nouvelle situation qui elle-même déclenche de nouvelles sollicitations physiques et mentales. Mais quels genres de bonnes et mauvaises surprises nous prépare Nintendo avec ce Zelda ?

Il y a tout juste un mois, Nintendo démentait une information sortie par nikkei.com et relayée par Kotaku, qui prétendait que l'éditeur et constructeur japonais se lancerait dans le jeu mobile.

Satoru Iwata et d'autres dirigeants de la firme affirmaient alors ne pas vouloir entendre parler de cette possibilité, arguant que les prix de vente des titres sur mobile sont bien trop faibles.

Sauf qu'en août dernier déjà, Nintendo lançait un jeu utilisant la franchise Pokemon sur iPad. « La stratégie du groupe de ne pas distribuer de jeux pour smartphones reste inchangée » déclarait alors un porte-parole de Nintendo. Mais dans le même temps, l'action s'envolait de 4%.

Les actionnaires auraient-ils eu gain de cause en s'appuyant sur ce résultat ou sur les 180 millions de perte cumulés sur l'exercice 2014 ? Toujours est-il que le revirement de situation est spectaculaire et ce, d'autant plus que ce n'est pas un simple partenariat qu'a annoncé ce matin Nintendo.

Car le géant de l'industrie vidéo-ludique ne va pas simplement s'appuyer sur l'expertise de DeNA, une société créée en 1999 et qui revendique 29 millions d'utilisateurs sur l'archipel japonais. Nintendo et DeNa ont choisi de s'associer financièrement, puisque le premier acquiert 10% du capital du second, alors que DeNa s'engage dans le groupe Nintendo en achetant 1,24 % des parts de l'entreprise. Au total, ce sont près de 22 milliards de yens, soit environ 171 millions d'euros, que vont s'échanger les deux groupes.

Nintendo a apporté une précision d'importance quant à ce partenariat : le portage n'est, d'après Satoru Iwata, pas d'actualité, et tous les jeux distribués par DeNA seront de nouvelles créations, spécialement conçues pour la mobilité.

Une nouvelle console pour Nintendo

Conjointement à cette annonce, le groupe japonais a glissé quelques mots concernant une console à venir, nom de code NX. « Nintendo a décidé de déployer son activité de jeu vidéo sur les mobiles, mais ce n'est pas parce que nous avons perdu notre passion ou une vision sur le marché des consoles de jeux vidéo.

C'est tout le contraire, car, maintenant que nous sommes décidés sur la façon dont nous allons faire usage des mobiles, nous allons redoubler de passion et d'ambition pour la partie consoles de jeux.

Comme preuve de l'enthousiasme renforcé de Nintendo pour les consoles de jeux, je confirme que Nintendo est en train de développer une plateforme de jeu dédiée à un nouveau concept, sous le nom de code : NX. » a ainsi déclaré Satoru Iwata.

Une console dont on ne sait rien d'autre : impossible de dire à présent qu'elle profitera du partenariat annoncé aujourd'hui. Seule information distillée à ce jour : elle devrait arriver l'année prochaine.

La firme au plombier a réalisé un bond significatif à la Bourse, avec une belle envolée de ses actions en quelques heures.

18 220 ¥, c'était la valeur d'une action Nintendo hier soir, à 21h. Quelques heures auparavant, le mardi 17 mars à 14h30, elle n'était que de 16 000 ¥. Entre temps, le géant japonais a fait deux annonces de taille : un partenariat pour se lancer sur le marché des mobiles et une nouvelle console dont la révélation devrait avoir lieu en 2016. Visiblement, les retombées ont été plus que positives.

Nintendo Bourse

Cette hausse de 13,66 % à la Bourse (Tokyo Stock Exchange) appuie la nouvelle stratégie de Nintendo, qui consiste à co-développer avec la société DeNA des jeux sur smartphones et tablettes à partir de ses licences phares. Toutefois, pas question de donner naissance à des portages de titres 3DS ou Wii U, il s'agira d'expériences fraîches qui utiliseront les spécificités des supports.

À noter, quand même, que le cours a atteint 19 200 ¥ en début de soirée (à 20h15). Dire qu'en janvier 2014, l'indice n'était que de 11 935 ¥...

Aussi efficace soit-elle, la formule du seul contre tous se heurte au nombre famélique de mini-jeux pensés pour le GamePad, une dizaine. On tourne donc bien vite en rond, à voir sans arrêt les mêmes défis tourner en boucle, pas toujours hyper bien équilibrés qui plus est, pour repartir vers le mode Party qui a au moins le mérite de compenser la linéarité des plateaux par la variété des mini-jeux, une soixantaine. Là encore, on ne sort pas vraiment du cadre Mario Party avec des concepts déjà largement éprouvés en dix épisodes, et toujours pas d'option de jeu en ligne. Reste un habillage HD et des efforts de mise en scène sont assez soignés, sans fioritures, pour entrer dans le vif du sujet sourire en coin. Mention spéciale pour l'hydroglisseur qui demande de jauger sa vitesse au mépris des obstacles, le mini-jeu de golf où il faut bourriner le plus vite possible en évitant de swinguer dans les Bob-ombs. Simplement, à l'heure des jeux-concepts largement répandus quelle que soit la plate-forme, pas évident de se satisfaire de mini-jeux vus et revus, d'autant que certains ne sont pas exempts de soucis de maniabilité, notamment tous ceux qui demandent des rotations de Wiimote pour se mouvoir.

Mario Party 10 - Screenshot éditeurRegrettable aussi de voir que les plateaux de jeu "à l'ancienne", avec des grosses étoiles à acheter disséminées tout autour des cases, se retrouvent bloqués derrière l'activation NFC d'un amiibo. Sans aller jusqu'à parler de paywall, dans la mesure où le principal bundle inclut d'office une figurine de Mario, il y a de quoi s'émouvoir, d'autant que l'intégration se fait un peu à l'arrache. En fonction des amiibo disponibles ou des bonus récupérés au fil des manches, il sera possible de personnaliser aussi bien le plateau (par tranches) que les bonus associés à son personnage (multi dés, etc.). Matérialisé sur le plateau avec un rendu un peu plus plastique que les pions classiques, votre amiibo peut même faire office de dé... à condition de garder le GamePad pas trop loin et switcher sans arrêt entre Wiimote et mablette. Pour l'ergonomie, on repassera. Si le concept des plateaux à thème évoquera de bons souvenirs aux vieux de la vieille, tout en complétant efficacement la nouvelle formule du regroupement familial du mode Party, les tableaux sont si limités en événements annexes, et l'habillage tellement expédié (notamment les récompenses de fin de partie) qu'on a effectivement l'impression d'un mode bricolé à la va-vite. A noter d'ailleurs que les heureux possesseurs d'une figurine Bowser auront accès aux mini-jeux asymétriques dans ce mode amiibo. Un privilège.

Au fil des années, nombreux sont les joueurs sur consoles Nintendo à avoir gratté leurs petits coupons afin de faire gonfler leur cagnotte, pour ensuite les dépenser sur le Club Nintendo contre de petits cadeaux.

Si au Japon et aux Etats-Unis, les lots en question faisaient souvent envie, on ne pouvait pas en dire autant de ceux qui étaient proposés en Europe... jusqu'à aujourd'hui.

En effet, alors que le Club Nintendo disparaîtra complètement d'ici quelques mois, on l'imagine proposer une nouvelle formule plus ambitieuse, il est désormais possible d'échanger ses étoiles contre des jeux en vous rendant à cette adresse.

Jeux GBA pour Wii U (Golden Sun, Advance Wars, etc.), DLC pour Mario Kart 8 ou encore titres 3DS (Punch-Out !), la sélection est alléchante et permet de dépenser au mieux ses dernières étoiles.

En attendant le Direct de vendredi 14h consacré au jeu en ligne et aux Dolls mécaniques, on apprend grâce aux revendeurs japonais que Xenoblade Chronicles X n'échappera pas lui non plus aux DLC payants. C'est du moins ce qu'indiquent les cartes de téléchargement déjà disponibles à la vente dans certaines enseignes du Japon.

L'onglet Nintendo Network mentionne ainsi trois éléments pensés pour le réseau, avec l'inévitable Miiverse, le jeu en coopération annoncé de longue date et par conséquent l'ajout de quêtes, suivi de la mention "payant" entre parenthèses. On attend bien entendu les précisions de Nintendo et Monolith à ce sujet, d'ici à la sortie du jeu le 29 avril prochain au pays du Soleil-Levant. Dernier rappel côté infos : la version dématérialisée du jeu nécessitera 22,7 Go d'espace libre sur sa machine.

Nintendo of Europe vient d'annoncer la sortie le 19 juin prochain sur le vieux continent d'un "Splatoon Premium Pack." Derrière ce nom se cache donc une Wii U noire 32 Go ainsi qu'un exemplaire en boîte de Splatoon (sans oublier un essai gratuit de 7 jours à Wii Karaoke U).

À noter que les joueurs européens ne seront pas les seuls à avoir le droit à un bundle Splatoon. Les joueurs nord américains pourront eux aussi s'en procurer un, le 29 mai prochain. En revanche, le pack américain, appelé "Wii U Special Edition Splatoon Deluxe Set," contiendra un code permettant de télécharger Splatoon, ainsi qu'un exemplaire pré-installé sur la console de Nintendoland.

Des images des différentes version du bundle peuvent être vues ci-dessous ainsi que dans notre galerie présente à cette adresse. Pour le moment, le prix de vente européen de ce bundle n'a pas été révélé. Aux États-Unis, il sera vendu 299,99 dollars, soit environ 279 euros. En Europe, il y a fort à parier que le pack sera commercialisé aux alentours des 300 euros.

Nintendo lance une nouvelle fonctionnalité plutôt sympathique pour les joueurs collectionnant les amiibo et possédant une Nintendo Wii U. Comme nous l'apprenions en février dernier, il est possible de débloquer une version d'essai de diverses productions d'antan sorties sur NES ou sur Super Nintendo. Le principe est simple, il suffit de poser sa figurine interactive sur son GamePad pour jouir d'un titre populaire pendant trois minutes.

Pour ceux qui n'auraient pas le courage de lire la tirade du développeur, voici les points clés :

Sakurai voit les DLC payants qui auraient dû faire partie du jeu de base comme un virus qui se propage
Il les voit comme un moyen de faire de l'argent facile sur le dos des joueurs
Il pense que Nintendo aurait facilement pu utiliser cette stratégie pour compenser l'augmentation des coûts de développement
Il affirme que le DLC payant de Super Smash Bros. a été développé une fois la production du jeu de base terminée
Nintendo a le dernier mot sur le prix de vente du DLC
Le but avoué de l'équipe de Sakurai est de rendre les joueurs heureux

Et il y a une dernière chose qui sépare Apple et Nintendo, sans doute la plus importante. Quelles que soient les qualités des produits de la Pomme, on paye avant tout pour une marque, pour posséder un objet tendance, design. J'entends déjà dire les quelques mauvais esprits au fond de la pièce dire « ah ben ça c'est clair t'achètes pas une Wii U parce qu'elle est belle trolololo » (alors qu'il possède peut-être une One, une PS3, ou un PC, parmi les objets hi-tech les plus disgracieux de la création) ; mais ce n'est pas là que je voulais en venir. Non, en achetant Nintendo, le fan, le joueur lambda, achète un produit "authentique", presque "terroir" (des termes très à la mode en marketing d'ailleurs : allez faire un tour dans le supermarché le plus proche, et vous verrez) ; un jeu fait avec le cœur, qui fait fi des conventions de son époque pour se concentrer sur ce qui importe le plus pour Nintendo : le gameplay. Effectivement, les jeux Nintendo ne sont pas sexy, à l'opposé d'un The Order 1886, avec ses graphismes soyeux et ses moustaches photo-réalistes (ou l'inverse)(ah remarquez dans ce sens-là, ça fonctionne aussi, en fait). Mais ils ont une identité, une patte, et tant pis si l'on retrouve la même depuis maintenant 35 ans : cela fonctionne toujours aussi bien puisque à chaque nouvelle génération, Big N gagne des gamers à sa cause. Et puisqu'ils ne font pas dans la paillette, les prix, forcément sont assez bas, en tout cas par rapport à la concurrence. C'est là la grande force, et la première qualité de Nintendo, qui fait du jeu vidéo pour tous, et qui le fait très bien, quoi qu'on en dise.