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Sur le PlayStation Blog, les coordinatrices nous apprennent que chaque jeu PlayStation 4 sera installé automatiquement sur le disque dur, comme avec la Xbox One. Il sera toutefois possible de commencer à jouer pendant l'installation. On nous dit aussi que même une fois le jeu installé, il restera nécessaire d'insérer le disque du jeu pour jouer. Il ne semble donc pas prévu de pouvoir accéder à son catalogue en se connectant à son compte depuis une autre console, comme Microsoft veut le faire sur Xbox One.

Plus important, en paramétrant sa PS4 en mode home (domicile) le contenu acheté depuis votre compte sera bien accessible aux autres membres de la famille connectés avec leurs propres comptes. Comme c'est le cas actuellement. Et bien sûr un seul abonnement PlayStation Plus sera nécessaire pour nourrir les utilisateurs d'une même PS4.

L'abonnement PlayStation Plus offrira un jeu PlayStation 4 dès le lancement de la console : Driveclub ou plus exactement Driveclub PlayStation Plus Edition. Car pour se permettre d'inclure un gros jeu PS4 dès le début, Sony a opté pour une édition limitée en contenu. Cette édition donnera accès à tous les modes de jeu de Driveclub, mais avec moins de circuits et de voitures que dans le jeu complet. Yoshida confirme que les utilisateurs de Driveclub PlayStation Plus Edition pourront upgrader leur édition en jeu complet pour un montant encore inconnu. Pour les débuts du PlayStation Plus sur PS4, un jeu en téléchargement sera également ajouté chaque mois, en plus de tout le contenu PS3 et PS Vita que le PlayStation Plus offre déjà.

C'était l'un des coups de grâce de la conférence Sony, à l'E3 dernier : alors que Jack Tretton venait juste d'annoncer qu'aucune restriction ne serait appliquée à la revente de jeux sur PlayStation 4, sous les vivas du public de professionnels, le patron de Sony America assénait à Microsoft un ultime revers. On apprenait que la future PS4 serait en effet proposée à 399 dollars/euros, soit 100 de moins que la Xbox One, qui avait posé ses cartes sur la table à peine six heures plus tôt.

D'après les éléments recueillis par IGN, néanmoins, il n'en aurait pas toujours été ainsi dans les coulisses du fabricant japonais. De fait, il existerait, ou aurait existé, une offre de PlayStation 4 à 500 euros, mais celle-ci aurait simplement été retirée en urgence. Comme semble l'attester une image promo récupérée par le site Dualshockers, la caméra PlayStation Camera était à l'origine prévue de série dans les bundles de PS4 avec le jeu Knack. Ce n'est plus le cas aujourd'hui : lorsqu'il lancera sa console, Sony ne proposera sa machine qu'avec ses câbles et un contrôleur, ce qui est semble-t-il lié à son tarif adouci. La caméra, elle, est désormais vendue séparément (49 euros environ)

IGN affirme même que les distributeurs ont été mis au courant ces dernières semaines de cette décision, Sony les invitant à mettre à jour leurs références, mais que la baisse du prix de 100 dollars est restée confidentielle jusqu'au dernier moment. Il s'agissait, bien entendu, de ne pas laisser à Microsoft le loisir de réagir. Du reste, seul un jeu présent à l'E3 faisait usage du PlayStation Camera de la PS4, en l'occurrence DriveClub. Ce dernier prenait votre photo avant la course, afin de l'afficher en profil. Effectivement, ça ne valait peut-être pas 100 dollars

L'EPISODE SECRET : SONY SE DIRIGE VERS SEGA

L'épisode que le livre de Ryôji Akagawa ne mentionne pas, c'est celui que raconte Tom Kalinske à MCV. Responsable de Sega of America, Kalinske reçoit la visite de Olaf Olafsson (Président de Sony Electronic Publishing) et Micky Schulhof (Président de Sony America). Les deux clans possèdent alors un ennemi en commun en la personne de Nintendo. Sega et Sony vont nouer des liens importants en concentrant leurs efforts sur le CD-ROM. Les deux parties se rejoignent sur le fait qu'il s'agit du format pour l'avenir. Sony et Sega financent à l'époque un studio de production nommé Imagesoft et travailleront en commun sur des jeux pour le Mega-CD. Des discussions sérieuses s'engagent ensuite sur la console qui succèdera à la Mega Drive.

« Nos ingénieurs et ceux de Sony basés aux USA ont mis en place la fiche technique de ce qu'aurait été cette future console. Et avec ces spécificités, Olafsson, Schulhof et moi sommes allés au Japon pour rencontrer Ken Kutaragi. Il a dit que c'était une excellente idée que se réunir aurait permis de réduire les pertes liées au lancement du hardware en plus de combiner les ressources marketing des deux sociétés ».

A cet instant, une console Sony|Sega est donc sur le point de prendre forme. Pour Sega, l'affaire est avantageuse : c'est lui le producteur de jeux le plus expérimenté et donc celui qui tirerait le plus de bénéfices de cette association, au moins dans un premier temps. Seul petit problème, Sega Japon n'est pas encore au courant de cette idée d'association. Et la réponse du Président Hayao Nakayama douche immédiatement Kalinske.

« C'est une idée stupide. Sony ne sait pas comment faire de console. Ils ne savent pas faire de jeux non plus. Pourquoi est-ce qu'on devrait s'associer ? »

Tout le monde peut se tromper.

Décidemment tous ceux qui ont refusés une aliance avec Sony s'en sont mordus les doigts un jour..

rodi a écrit:Video Killzone E3 :

Si la principale différence entre la PS4 et la Xbox One est que cette dernière se rapproche davantage d'un HUB de divertissement, à la manière d'un PC, la répartition de la RAM semble indiquer que la console de Sony mettra elle aussi le paquet sur les fonctions annexes. En effet, Digital Foundry, l'analyste de matériel, croit savoir que 3,5 Go de RAM seront dédiés au système d'exploitation, sur les 8 Go qu'embarquera la machine. A titre de comparaison, la Xbox One consacrera 3 Go de RAM à l'OS et 5 Go aux jeux. Détail important, Sony aurait confirmé pouvoir allouer 1 Go de RAM supplémentaire aux jeux, dans le cas où cette mémoire ne serait pas utilisée par d'autres ressources. Dans les faits, nous, joueurs, verra-t-on une réelle différence à ce niveau entre les deux consoles ?