Une nouvelle tendance : le retro gaming

Ce n’est finalement pas si paradoxal ; depuis que Konami a mis en (relatif) sommeil la licence, il n’y a jamais eu autant d’hommages à Castlevania plus ou moins proches des jeux originaux… Rien que l’année dernière, on a eu droit (à notre connaissance) à Wallachia: Reign of Dracula, Lords of Exile, Castlevania: Prelude of Chaos ou encore IntelliVania. Mais aussi ce Silver Night’s Crusaders dont on avait loupé la sortie pour Halloween ! Développé quasiment seul par le Péruvien Crimsondeath qui officie en tant que True Role Dreams, le jeu cache d’autant moins son inspiration visuelle qu’il reprend des éléments graphiques déjà existants, mais ce n’est pas bien grave dans la mesure où il se récupère gratuitement sur le site dédié. On affronte cependant la célèbre comtesse hongroise Élisabeth Báthory, accusée de s’être baignée dans le sang de jeunes vierges pour conserver sa jeunesse, même si cette légende est aujourd’hui très contestée par les historiens, comme pour Dracula du reste. Et si l’on est en retard pour relayer l’info, bien que le jeu ait fait l’objet d’une mise à jour mi-décembre, il y a une autre actualité indirectement en relation avec Castlevania aujourd’hui… En effet, Bloodstained: Ritual of the Night se dote à présent d’un Classic Mode qui, outre son interface rétro, propose de revisiter le successeur spirituel de la série sous la forme de cinq niveaux parcourus linéairement, à l’ancienne, comme on le constate ci-dessous :

Il y a presque un an jour pour jour, on découvrait Fred & Seb Vs Jeux Pourris, un homebrew Mega Drive mettant en scène les deux comparses du Joueur du Grenier. Alors en développement depuis au moins un an, le projet était resté pour le moins discret malgré la popularité de ses protagonistes, et cette mise en lumière semble avoir décontenancé son auteur, le modeste Miles Mando. Car il estime être encore novice en la matière, comme il le rappelait dans le podcast Gamer & Geek sur le thème du homebrew en édition physique, auquel votre serviteur a également participé en fin d’année dernière… Et alors qu’il s’était fait plutôt discret sur le jeu durant l’année (hormis la superbe fresque ci-dessus), il a mis en ligne, quelques jours avant qu’elle ne s’achève, pas moins de cinq nouvelles vidéos. Mais bien que ces cinq aperçus ci-dessous démarrent de la même manière et peuvent sembler redondants, ils présentent un nombre impressionnant de mécaniques de gameplay et les superbes animations qui vont avec, le jeu reposant sur la complémentarité des deux personnages qui sont ici contrôlés par le même joueur. L’ensemble évoque aussi pas mal les jeux de plateforme Titus comme The Blues Brothers et Les Aventures de Moktar (1991) – et ça semble adapté pour célébrer la beauferie vidéoludique française…

Si vous êtes un lecteur assidu du Mag, vous connaissez peut-être sans le savoir la production de Karu_gamo\0, puisque c’est à lui qu’on doit Protect Me Knight 2/Gotta Protectors et Amazon’s Running Diet entre autres, même si cette paternité avait été logiquement éclipsée par l’implication de Yūzō Koshiro en tant que musicien et éditeur, via sa société Ancient Corp.. Mais cela ne semble pas être le cas pour Blazing Rangers, un homebrew NES et Famicom comme le précédent jeu du développeur. Créé suivant les spécifications des toutes premières cartouches de la 8-bit de Nintendo, ce petit jeu de pompier jouable à deux en coopération fait l’objet d’éditions physiques dont les précommandes ouvriront aujourd’hui à midi chez First Press Games. Pas moins de dix articles sont proposés car, outre le CD de la bande originale disponible seul à 19,99 €, le jeu se décline en version Famicom, NES américaine et PAL. Et pour chaque territoire, le nôtre par exemple, il y a l’édition standard complète en boîte à 54,99 €, le coffret collector à 79,99 € qui contient la BO et quelques goodies, et enfin le coffret Super Collector ci-dessus qui, pour 169,99 € tout de même, multiplie les goodies dont un pistolet à eau en forme d’extincteur et même un objet mystère. Les expéditions sont prévues en mai en ce qui concerne les cartouches occidentales.

À l’instar de la plupart des produits japonais, l’emballage est extrêmement compact comme on le voit dans la photo ci-dessus, au point d’ailleurs que les boîtes des manettes se révèlent d’ailleurs délicates à ouvrir. Le packaging est du reste assez sobre, avec seulement un échantillon de captures d’écran des jeux inclus, collant bien à l’esprit d’une machine à l’origine destinée aux professionnels plus qu’au grand public. Contrairement à la Neo·Geo Mini, le câble HDMI est fourni et totalement standard – premier indice rassurant que SEGA a moins honte du résultat lorsque l’on connecte l’Astro City Mini à un écran de TV… Le câble d’alimentation micro USB est lui aussi fourni mais, comme c’est hélas devenu la norme, sans embout. On ne lui reprochera certes pas l’absence habituelle de batterie (ce qui lui permet au moins de voyager par avion et d’arriver plus vite à l’import), mais le souci est que cette mini borne, un peu plus évoluée qu’une bonne partie de la concurrence, semble consommer un peu plus et ne pourra pas toujours être alimentée par le port USB de votre téléviseur. Il faudra donc se munir d’une prise murale – et d’une bonne, parce que j’ai d’abord utilisé celle d’une tablette bon marché (offerte avec un abonnement, vous voyez le genre) et la borne rebootait à chaque partie de Crack Down (1989)…

Où acheter l’Astro City Mini ? Pour cette machine comme pour beaucoup de choses uniquement vendues au Japon, le plus simple est de passer par Amazon Japon, qui garantit souvent le meilleur prix mais surtout de ne pas payer de taxes douanières (et l’on en paie clairement plus souvent depuis la pandémie), même avec des frais de port raisonnables.

Il existe également un stick arcade, utilisant bien entendu du matériel Sanwa d’excellente qualité et qui serait même compatible PC et plus si affinités. Il offre sans doute la meilleure manière de jouer à l’Astro City Mini, mais il coûte presque aussi cher que la machine…

Côté software, c’est tout de suite moins authentique, mais c’est globalement très satisfaisant. En version nomade, l’écran se révèle aussi net que celui de la Neo·Geo Mini, visible sous tous les angles. Mais il offre encore une fois une résolution bien supérieure de 800×480 pour s’adapter à une plus grande variété de hardware, du System 1 (1983) de Flicky (1984) au Model 1 (1992) de Virtua Fighter (1993), en passant par la haute résolution de Crack Down (1989) et de Gain Ground (1988), ce dernier étant en outre en mode TATE, à la verticale

32X
Le lancement du périphérique à rencontrer quelques perturbations... Un problème survenu dans la production des 32 x destinées à la France a repoussé sa sortie. Les 2000 premières consoles n'étaient compatibles qu'avec la Megadrive 2. Selon l'échelonnement des livraisons, les quantités suivantes étaient compatibles avec les Megadrive 1 et 2.

Conséquences :

Les clients devaient être informés que les premières 32X ne pouvaient pas être utilisées avec la MD1. Un sticker était collé sur le devant du produit renvoyant les consommateurs sur le 3615 oo le 3618 pour des informations détaillées.

Le SAV et les services consommateurs devaient tenir informés leurs interlocuteurs de manière précise et régulière et préparer une procédure de traitement éventuelle des réclamations. Le SAV devaient circualiser au plus vite les clients destinataires des 2000 premières 32X.

Un autre problème survenu en parallèle faisait que les premières livraisons de jeux avaient le "Blister"(rigide sans doute) avec la cartonnette marquée Megadrive et non pas 32X. Ce problème sera vite résolu.

Quelques constations avec de très anciennes MD1 :

Après 5 ou 10 minutes de jeu, l'écran se figeait soudainement tandis que le son continuait .

Après avoir joué 10 minutes, l'image commençait à trembler. Le téléviseur semblait perdre le signal vidéo alors que ce n'était pas le cas.

Quelques plaintes faisaient état de boîte incomplète. Il manquait bien souvent le câble reliant la MD1 à la 32X...

Après avoir entre autres réédité quatre pépites du shoot ’em up de Toaplan l’année dernière, Retro-bit s’attaque à un autre classique culte du jeu vidéo japonais, cette fois signé Irem. Il faut dire que le beat ’em up Undercover Cops (1992), créé par les futurs développeurs des Metal Slug, n’a jamais quitté le Japon en dépit de sa grande popularité là-bas, et a été assez peu réédité – on l’a vu dans une compilation DotEmu il y a plus de dix ans ! Son portage tardif sur Super Famicom, en 1995, était bien censé arriver aux États-Unis avant d’être annulé… S’il est hélas uniquement jouable en solo à l’instar de celui de Final Fight (1989), on va donc enfin pouvoir le redécouvrir en cartouche. Outre-Atlantique, le fabricant a fait notamment équipe avec Limited Run Games (édition standard et collector) mais, en Europe, il y a cinq revendeurs différents dont l’Allemand Strictly Limited Games avec qui on les confond souvent d’ailleurs. L’édition standard à 44,99 € hors frais de port contient déjà un poster double face en plus d’un manuel tout en couleurs, tandis que l’édition collector à 64,99 €, présentée dans le gros coffret ci-dessus, inclut divers goodies dont une figurine de Rosa Felmonde et un porte-clés avec un poulet qui devrait ravir notre président. Mais quel que soit votre choix, les précommandes sont ouvertes jusqu’au 12 mars.

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Après une PC Engine / PC-FX Anthologie qui a hélas beaucoup divisé les fans, Geeks-Line est de retour avec deux ouvrages en précommande, cette fois placés sous le signe de SEGA. Le premier est tout simplement Anthologie Mega Drive – Ultimate Edition, qui aborde bien entendu la genèse de la Mega Drive mais présente également ses accessoires et ses variantes comme la Nomad ou le Laser Active. Sur plus de 450 pages, sa ludothèque est aussi décortiquée, exclusivités brésiliennes, inédits et jeux homebrew compris. Présentée comme d’habitude dans son fourreau, cette édition limitée coûte 64,90 € hors frais de port. Mais on peut également la commander au sein d’un pack Blue Hill Zone à 89,80 € qui comprend aussi SEGA c’était plus fort que toi !, disponible séparément à 24,90 €. Écrit par J’m Destroy lui-même, ancien rédacteur en chef du magazine officiel MEGA Force pour rappel, le livre retrace le parcours de l’ex-constructeur, sachant que la partie consacrée à l’historique de la Mega Drive est commune aux deux livres, précise l’éditeur.

C’est lors du CES 2020 il y a un peu plus d’un an que Hyperkin dévoilait une nouvelle console rétro alors baptisée RetroN Jr., permettant à l’instar des autres machines de la gamme de jouer à ses cartouches Game Boy, Game Boy Color et Game Boy Advance sur un téléviseur HD (du moins en 720p) ou en composite. Si perdre l’aspect nomade de la portable d’origine peut prêter à sourire, même si la RetroN Sq – c’est son nom définitif – en conserve au moins l’aspect très compact, il faut savoir que le concept est né à l’occasion d’un poisson d’avril en 2017… Mais ce qui fait peut-être moins rire le fabricant, c’est qu’il a été grandement ringardisé par l’annonce quelques semaines plus tôt de l’Analogue Pocket, qui reste portable tout en pouvant se connecter à un écran via un dock, toutefois vendu séparément. Car, comme on s’y attendait, les deux machines ne visent pas exactement le même public ou surtout les mêmes bourses, la console d’Hyperkin affichant un tarif de $74.99 (62,50 €), quand la Pocket et son dock reviennent à près de quatre fois plus cher, presque 250 €. Alors forcément, pas de technologie FPGA dans la RetroN Sq qui, comme d’habitude, dumpera vos cartouches à la volée pour les faire tourner sur un émulateur software, ce qui signifie que les flashcarts ne fonctionneront pas. Plus gênant, il semble que Hyperkin ait revu ses ambitions à la baisse ; pas de multijoueur en connectant deux consoles en réseau, une manette strictement filaire (c’est toujours ça de gagné pour la latence), et la compatibilité GBA est décrite comme « en bêta » sur la fiche produit – sans doute parce que la portable de Nintendo n’est pas encore émulée à 100%. L’ironie est surtout que Hyperkin avait fait le buzz deux ans plus tôt avec une l’Ultra Game Boy portée disparue… La RetroN Sq est elle en précommande chez Amazon, du moins sur le site américain pour le moment, en deux coloris.