La Mega SG
Page 1 sur 1
La Mega SG
La Mega SG est compatible avec les cartouches Megadrive et Master System : https://mag.mo5.com/a-la-une/205941/hardware-mega-sg-le-fpga-cest-plus-fort-que-toi/
Au risque de rappeler une évidence, la Mega Sg s’adresse donc avant tout aux collectionneurs fans de SEGA. D’ailleurs, la console étant fournie sans manette, on pourra utiliser celles d’origine via les deux ports DB9 en façade. Je n’ai pas retrouvé mes manettes six boutons au fond de mon armoire mais, comme je l’ai expliqué dans mon test de Demons of Asteborg, j’ai pu vérifier que les pads trois boutons officiels et tiers fonctionnent bien, même si l’usure oblige à appuyer fortement sur certaines touches – mais ça ne vient pas de la console. En outre, s’il est préférable d’opter pour le modèle 2.4G de la manette M30 créée spécialement par 8BitDo pour la machine d’Analogue, plus réactif, la version Bluetooth reste parfaitement envisageable. Cela nécessitera toutefois d’acheter un adaptateur, sachant qu’elle n’en a en revanche pas besoin pour fonctionner sur PC, Mac, mobiles Android et Switch. À l’inverse, l’adaptateur est inclus avec la version 2.4G, mais il en faudra un autre, en USB, pour l’utiliser sur certaines plateformes modernes… Donc à vous de voir, sachant que seul le Retro Receiver Bluetooth est compatible avec le chouette stick arcade d’8BitDo (qu’il faut allumer en mode Switch), mais il pourra être préférable de configurer alors la disposition des boutons. Quoi qu’il en soit, même si je ne suis clairement pas un puriste de l’input lag, je n’ai eu aucun problème en Bluetooth puisque j’ai même pu finir Demons of Asteborg.
Le coffret, sobre et élégant, contient la console mais aussi un adaptateur pour cartouches Master System, sachant qu’un lot de trois autres pour la Game Gear, les cartes MyCard et les SG1000/Mark III est vendu séparément pour $49.99. La boîte inclut également un câble HDMI, un câble USB pour l’alimentation et un embout pour les prises américaines et japonaises. Cela dit, contrairement à l’Astro City Mini, la Mega Sg consomme si peu qu’on peut l’alimenter directement via le port USB de sa télévision ou même celui d’un dock de Switch ! Mais en dehors de ces connectiques modernes, il faut bien comprendre que la console recrée la Mega Drive à l’identique non pas sur le plan cosmétique, malgré un air de famille évident et trois (subtiles) variations de couleurs évoquant les modèles japonais, américain et européen, mais sur le plan fonctionnel, port d’extension pour le Mega CD et prise jack en façade compris. Mais cette fidélité a ses inconvénients, puisqu’on ne trouvera pas de rembobinage ni même de savestates comme sur émulateurs ou sur Mega Drive Mini… En outre, si on peut donc la connecter à un Mega CD, l’utilisation d’une 32X est problématique car l’accessoire disposait d’une seconde sortie vidéo, bien entendu analogique. Le seul moyen de l’utiliser est ainsi l’achat d’un DAC convertissant le signal HDMI et d’un câble spécial pas simple à trouver. Et si l’on veut brancher le tout sur un écran HD, il faudra encore y ajouter un upscaler type RetroTINK – ça commence à faire beaucoup…
De la même manière, la Mega Sg est compatible avec toutes les cartouches, y compris celles de jeux homebrew, même s’il a fallu par exemple un patch pour Paprium (qui ne marchait pas sur tous les modèles de Mega Drive cela dit). Elle l’est donc avec des cartouches spéciales telles que celle de Virtua Racing (1992) mais, à l’instar de la Super Nt, elle ne recrée que le hardware de la console et pas celui d’éventuels coprocesseurs inclus dans les cartouches. Cela ne pose donc aucun problème avec les jeux originaux, mais les ROMs ne fonctionneront pas via le jailbreak. Cependant, il existe des flashcarts qui émulent ces puces (parfois via un FPGA, d’ailleurs) et c’est tout de moins gênant qu’avec la Super Nintendo qui a davantage recouru à ce type de cartouches spéciales. Cela étant, le jailbreak se révèle plus généreux sur Mega Sg que sur Super Nt, car il permet non seulement d’utiliser les ROMs Mega Drive mais aussi celles des consoles SEGA émulées normalement via les adaptateurs évoqués dans le paragraphe précédent. Et s’y ajoute en bonus la ColecoVision, sans doute grâce à la proximité de son hardware avec celui de la SG-1000.
Où se procurer la Mega Sg ? En absence d’un vrai réseau de distribution hélas, la console ne se trouve que sur la boutique d’Analogue (et chez les scalpeurs d’eBay bien entendu…), où elle est comme toujours vendue sans manette. Le souci est qu’il faut non seulement compter environ $50 de frais de port, mais également une cinquantaine d’euros de frais de douane… Au moins, si l’envoi n’est pas toujours immédiat, une fois le mail d’expédition reçu, celle-ci est vraiment très rapide depuis la Californie, moins de quarante-huit heures en général.
rodi- Moderatum Moderator
- Localisation : Alsace
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum