Nintendo NX

Le problème avait déjà été signalé quelques mois plus tôt lors de la sortie de la Nintendo Switch mais le phénomène continue de prendre de l'ampleur. Certaine consoles se plieraient en effet toutes seules. De nombreux joueurs se sont exprimés sur les réseaux sociaux pour faire part de leur mécontentement.

Certains utilisateurs de Twitter, de Reddit ainsi que de NeoGAF avaient remarqué lors de la sortie de la Nintendo Switch que celle-ci se pliait toute seule sous l'effet de la chaleur. Le problème ne semblait néanmoins pas trop répandu sur le moment et s'était fondu dans la masse des soucis qui suivent habituellement la sortie d'une nouvelle console.

Si les premiers rapports étaient exclusivement rédigés en anglais, il semblerait que le phénomène se soit désormais étendu au Japon à en croire les réseaux sociaux :

Né sous une bonne étoile comme on n'en voit qu’au Royaume Champignon, Mario+The Lapins Crétins : Kingdom Battle peut compter sur deux gambettes solides pour s’élever vers les cieux : sa réalisation de concours et ses combats tactiques, vibrants, malins et follement mobiles. De bon petit jeu à héritier du trône, il reste cependant un super-saut, qu’il tente à plusieurs reprises, sans jamais atteindre l’étage supérieur. Une courbe de difficulté un poil cahotante par-ci, quelques grammes de répétitions par-là, un ou deux systèmes mal finis et des énigmes pousse-pousse comme du bête rembourrage : ses poches sont simplement trop lourdes pour s’envoler vers les cimes intemporelles. Reste un prétendant solide à vos étrennes de rentrée, l’un des jeux Switch à posséder en attendant la suite, ainsi qu’un symbole de fierté, pour ces petites caboches d’Occidentaux qui se sont montrées dignes de la confiance du grand N. C’est pas rien.

Si cette attitude est partiellement créée par une certaine dose de « fanatisme » (avec de gros guillemets), elle dépend surtout de la pénurie de stock. La SNES Classic Mini est un objet fun qui touche à la nostalgie et l’idée de potentiellement ne jamais l’avoir fait peur. Mais là où cela dérange vraiment les joueurs, c’est que Nintendo est coutumier du fait. La NES Classic Mini, la Nintendo Switch, les amiibo, courir après les produits de Big N est devenu une habitude, à tel point que l’on finit par comprendre que les joueurs considèrent qu’il y a anguille sous roche. Pourtant, en y regardant de plus près, quels avantages Nintendo tire de ces pénuries ? Bien que les détracteurs considèrent que cela fait gonfler l’attente, ce qui est sans doute vrai, est-ce que ça vaut vraiment le coup ? Pas si sûr…

Au terme des 90 minutes passées en compagnie du voyageur moustachu, on n'avait qu'une envie : repartir discrètement avec la console de démonstration pour continuer à voir du pays encore plus fou, mais aussi tester la prise en main au pad Pro ou en mode nomade. En effet, toute la séance de jeu s'est faite avec les Joy-Con détachés, devant un grand écran qui laissait apparaître quelques traces d'aliasing et des micro-ralentissements aussi rares que légers, potentiellement imputables au réglages du téléviseur. Vu la facilité avec laquelle on déclenche certaines actions grâce à la reconnaissance de mouvement, on se demande également si une prise en main plus classique permettra de profiter aussi aisément de la gestuelle étendue de Mario, surtout pour les lancers à effets du couvre-chef. Reste que la prise en main et l'introduction des idées de gameplay foisonnantes s'avèrent une fois de plus exemplaires, tout comme les compositions musicales et autres bruitages venant soutenir les pérégrinations de Mario. Et avant de se prononcer sur la cohérence visuelle générale qui fait tant jaser, on attendra d'avoir le jeu complet entre les pognes.

Ce n’est qu’il y a une semaine environ que l’on a réalisé qu’il s’agissait d’une version émulée (et compatible avec les capteurs de mouvements des Joy-cons) de Golf (1984), l’un des premiers jeux de la Famicom qui a la particularité d’avoir été programmé par le regretté Satoru Iwata – après l’abandon de plusieurs développeurs selon la légende… Et dans la mesure où le titre est loin d’être aussi convaincant que le nettement plus tardif NES Open Tournament Golf (1991), il était probable qu’il s’agisse d’un hommage à l’ancien président de Nintendo, mais la communauté de hackers se demandait pourquoi avoir caché un jeu auquel il est impossible de s’adonner, bien que cela évoque la tradition japonaise du omamori

Il serait injuste de snober Fire Emblem Warriors comme le nouveau vilain petit canard de la famille Musô. Son enrobage n'est peut-être pas le plus soigné qui soit, à part peut-être sur la question de la fluidité, mais il s'en dégage une puissance peu commune et une passion inextinguible qui le rangent définitivement dans le haut du panier des adaptations sauce Szechuan. Si l'on passera le plus clair de son temps à défoncer des légions entières, il faudra le faire avec un minimum de réflexion cette fois, preuve que l'adaptation a quand même retenu deux ou trois aspects stratégiques de Fire Emblem en assurant la transition. Pour le reste, les mécaniques rodées depuis de nombreuses années prouvent leur efficacité quand elles sont transposées dans l'univers médiéval de la série, y compris le permadeath, le biclassage et les attaques en tandem. Une belle surprise, pour ceux qui ne se limiteront pas à la répétitivité du concept initial.

Alors que le premier Syberia est officiellement disponible depuis aujourd'hui sur Switch, Microïds annonce que Syberia 2 sera disponible le 30 novembre sur la console de Nintendo.

D'une générosité folle et d'une souplesse à l'avenant, Super Mario Odyssey rappelle que l'ouverture et l'exploration siéent le mieux aux Mario 3D depuis que Nintendo en a posé les bases. Alors peut-être qu'il n'a pas l'envergure d'un Mario 64 ou la démesure des Mario Galaxy quand on les replace dans les contextes de leur sortie, surtout dans un jeu où le challenge repose davantage sur la quantité d'éléments à glaner que sur des phases vraiment exigeantes, qui demanderaient au joueur de faire preuve à la fois d'imagination et de dextérité. Mais Mario Odyssey n'en demeure pas moins un jeu de plates-formes extraordinaire, qui réserve de jolis morceaux de bravoure et la dose de découverte en prime, avec la patte habituelle, l'humour et le degré de finition qu'on est en droit d'attendre de Nintendo. Ou comme on dit dans le jargon : un indispensable pour tous les possesseurs de Switch.

Eh bien nous avions vu juste... La preuve en est avec ce portage de L.A. Noire où nous apprenons que, tout d'abord, le jeu ne rentre pas dans une cartouche, ensuite, il faudra obligatoirement récupérer des données via internet pour lancer le titre. Et pour cause, cette production nécessitera 29 Go d'espace libre, rien que ça.

Si vous vous souvenez bien, Bethesda a indiqué que la version physique de DOOM n'inclura que la campagne, il faudra télécharger le mode multijoueur à part, et celui-ci pèse 9 Go à lui tout seul. À moins que le studio ait réussi à réduire la taille du mode solo à 4,6 Go (ce qui est bien peu probable, n'est-ce pas ?), il faudra donc faire de la place sur sa mémoire interne ou sa carte microSD pour accueillir 13,6 Go + 9 Go, soit 22,6 Go au total. Eh oui, exploser des démons de l'Enfer n'importe où demande quelques concessions. Si vous optez pour la version physique en cartouche, vous devrez quand même télécharger 9 Go pour le multijoueur.

Une fois la console ramenée au salon sur votre téléviseur, tout bascule en effet très vite. Pris entre les feux d'une définition trop basse, d'effets de lumières tailladés, de texture baveuses et de couleurs elles-aussi compressées au delà du raisonnable, le dernier id Software prend une bonne décennie dans la poire, que n'arrange pas cette impression d'une image jamais propre, comme polluée par une curieuse rémanence.
Même les icônes et les textes de l'interface ne sont pas nets - ce qui vaut aussi pour les textes en jeu, mais si vous achetez Doom pour le scénario, bon, peut-être que le tort sera partagé. En clair : ce n'est pas seulement vilain, c'est aussi assez inconfortable pour l'oeil et malheureusement peu digne, pour la machine comme pour le jeu. Revenir à l'écran de la console ferait presque l'effet d'une cure de jouvence instantanée.