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Que vous soyez joueur de Fortnite ou non, vous n’avez pas pu passer à côté de l’actualité rocambolesque de ces derniers jours. Du dimanche 13 octobre à 20 heures jusqu’au mardi 15 octobre à midi, un trou noir a aspiré le titre d’Epic, rendant toute connexion au jeu impossible. C’est via un événement baptisé “la fin” que les fans ont pu assister en direct à l’autodestruction de leur soft préféré. Durant cette période, les bâtisseurs ne pouvaient plus construire, et le compte Twitter de Fortnite était aussi noir que le regard de ses abonnés. Après l’effet de surprise occasionné par ce coup de communication extraordinaire, les premiers retours enjoués laissent parfois place à de la colère. Mais au final, que pensent les premiers intéressés de ce blackout finement organisé ?

VonGarcon ne s'en cache pas, il a acheté plusieurs copies du jeu d'Infinity Ward à une personne tierce et les vend 250 $ à qui le veut. Il a même été jusqu'à publier de courtes vidéos de gameplay sur Twitter, des séquences depuis supprimées « suite à un signalement effectué par le détenteur des droits d'auteur ». En clair, Activision est visiblement au courant de l'affaire, et compte sans doute agir avec poigne, même si l'éditeur n'a pas communiqué officiellement sur cette affaire. Une source proche du distributeur Redbox a cependant indiqué à IGN que le code-barre visible sur les disques indique qu'ils viennent bien de ses locaux.

Pour la plupart des possesseurs de la toute première Playstation, le nom de Daniel Fortesque sonnera comme un écho issu d’un lointain passé. Un écho familier qui s’est depuis perdu dans une sorte d’oubli collectif. En effet, malgré MediEvil, MediEvil II puis MediEvil Resurrection, premier remake de l’original, sorti en 2005 sur PSP, la franchise n’a jamais véritablement percée et ce malgré une ambiance atypique devant autant à Tim Burton qu’à un délicieux humour anglais. Retrouver Daniel 21 ans après sa première aventure a donc de quoi étonner et ce malgré la vague de remakes empreints de nostalgie post années 90 sévissant sur nos machines depuis deux ou trois ans déjà

La semaine dernière, Ghost Recon Breakpoint a été montré du doigt lors du rapport financier d'Ubisoft, lui qui est vu comme un échec et a entraîné dans son sillage le report de Watch Dogs Legion, Rainbow Six Quarantine et Gods & Monsters, causant une chute en bourse dont se serait bien passée la société

L'accueil du jeu a forcément été désastreux, aussi bien chez la presse, la note moyenne de WWE 2K20 étant de 38/100 sur Metacritic, que du côté du public, qui lui attribue un assassin 1,5/10 de moyenne sur ce même site. De plus, PlayStation a remboursé plus de joueurs qu'en temps normal après les plaintes reçues quant aux qualités techniques du projet, ces défauts suffisant à récupérer son argent sans plus d'explication.

Forcément, 2K Games ayant sa réputation en jeu, il n'a pas pu rester muet face à la situation, et a réagi sur les réseaux sociaux en annonçant qu'il avait entendu les retours des joueurs et préparait une mise à jour qui sera publiée d'ici deux semaines, d'autres patchs devant suivre ensuite.

La Guerre du Pacifique débute aujourd'hui dans Battlefield V, et les joueurs qui ne possèdent pas le jeu vont pouvoir prendre part aux hostilités à l'occasion d'un weekend d'essai gratuit sur toutes les plateformes.

L'ensemble des cartes et modes multijoueur de Battlefield V seront accessibles gratuitement du 1er au 3 novembre. Vous pouvez d'ores et déjà vous préparer et prétélécharger le jeu, que ce soit sur PC, PS4 ou Xbox One. L'occasion de découvrir les premières nouveautés du chapitre 5 "La Guerre du Pacifique", dont les cartes Iwo Jima et Tempête dans le Pacifique. La carte Wake arrivera quant à elle en décembre.

Plus de cinq ans après sa sortie initiale, Shovel Knight va finalement recevoir sa troisième et ultime campagne additionnelle, King of Cards, le 10 décembre prochain. Une nouveauté qui ne viendra pas seule.

Shovel Knight King of Cards et Showdown sortiront le 10 décembre, accompagnés de l'édition physique
L'aventure royale se rendra disponible sur PC, Mac, Linux, PS4, Xbox One, Nintendo Switch, PS Vita, Wii U, PS3 et 3DS. Elle sera intégrée sans frais supplémentaires au pack Treasure Trove, qui regroupe l'intégralité de la saga chevaleresque et sera proposée en version physique également le 10 décembre sur Switch et Xbox One (la version PS4 est repoussée à "début 2020" à cause de soucis de fabrication). Les joueurs pourront aussi obtenir King of Cards séparément à 9,99€, et retrouver en boutique les amiibo de Plague Knight, Specter Knight et King Knight.

Dernière nouveauté réservée aux amateurs du chevalier à la pelle, le jeu de baston en arène Shovel Knight Showdown sera commercialisé selon les mêmes modalités et sur les mêmes plateformes, à l'exception de la 3DS et la PS Vita. Le titre comprendra seize héros et méchants jouables, un mode histoire, des duels, du 4vs4, de la coopération en équipe contre l'I.A. et un mode entraînement.

Bref, le menu est alléchant, mais ne présente pas réellement de nouveautés à l'exception du nouveau mode carrière que l'on traitera plus bas. Frileux, un synonyme assez symptomatique de la plupart des grosses simulations sportives récentes, et WWE 2K20 plonge dedans. Pire, il stagne dans son ambiance comme la saison passée malgré le départ de Yuke's. Les entrées et animations sont plus que répétitives et son un frein pour l'animation, un comble dans un décor sport-spectacle. Même problème, le moteur graphique est vieillissant, bien loin de la claque visuelle que peut proposer un NBA 2K. Une parfaite transition pour parler des soucis techniques du titre, omniprésents.

Car ce qui frappe le plus, c'est le nombre de bugs ou de problèmes visuels qui touchent ce cru 2019. En combat, il nous est souvent arrivé de rester bloqués sur une attaque qui se répétait sans cesse jusqu'à ce que l'adversaire ne réagisse, ou de rater certains combos, la faute à certaines collisions improbables sur le décor. Visuellement, les bugs les plus récurrents se dévoilaient lors de certaines prises sur le ring (les escaliers se retrouvant "calqués" dessus), ou via les cheveux des personnages. En outre, l'application a planté plusieurs fois sur PS4 lors de ce test, et il était parfois impossible de télécharger certaines oeuvres de la communauté sans relancer le jeu. Le tout après la sortie du patch 1.02 censé régler les problèmes majeurs. Une éclaircie sur le nombre de coups et de prises possibles, les ténèbres sur la stabilité du gameplay.

L'avis de Epyon
C’est un pari osé que fait Respawn avec les combats de son Jedi Fallen Order. Alors qu’on s’attendait à un jeu d’action-aventure pop-corn, commandé par Electronic Arts pour satisfaire le plus grand nombre, le studio californien a fait le choix de surfer sur le fameux phénomène de « darksoulisation du jeu vidéo ». Alors si vous vous attendiez à découper du Stormtrooper à tour de bras, comme dans le très populaire Star Wars : le Pouvoir de la Force, prenez garde. Même en réglant le mode de difficulté en Normal, Jedi Fallen Order oppose un certain challenge, qui mettra en valeur les meilleurs bretteurs. Si certaines configurations de combat un peu loupées témoignent du manque d’expérience des équipes de designers (emplacement des ennemis, armements à leur disposition, etc), le jeu de Respawn fait la part-belle aux duels et réussit, dans une certaine mesure, à reproduire l’esthétique hypnotisante des rixes au sabre-laser que l’on aime tant. Parades, roulades, sauts, feintes, pouvoirs de la Force et moult techniques spéciales permettent de donner vie à des combats intenses et intelligents, comme on en a rarement vu dans un jeu Star Wars. Perdre un duel n’est jamais frustrant tant les passes d’arme sont plaisantes, et ça, c’est déjà une sacrée belle réussite. Seul véritable bémol : les combats contre les animaux sauvages. Clairement, le système de combat n’a pas été pensé pour affronter des ennemis si petits et si mobiles, et le manque de portée des attaques de Cal finit par agacer.

En outre, il est enfin possible de parcourir le jeu via le mode coopération, fortement regretté sur Super Nintendo. Celui-ci ajoute toutefois des ennemis, en particulier contre les boss comme en Hard, mais les deux joueurs partagent surtout les jauges d’armure comme de batterie… Quand la première est vide, c’est aussi le game over, mais les crédits sont infinis bien que continuer annule la comptabilisation du temps imparti. Cette (relative) facilité pourra faire regretter l’absence de nouveaux stages, au nombre de huit sachant que le sixième est court – et c’est pas si mal après le cinquième boss. Les développeurs de Tengo Project avaient peut-être peur de trahir l’esprit de l’original et surtout de rallonger l’aventure jusqu’à la rendre trop répétitive, mais on aurait en tout cas aimé plus de bonus comme des galeries et des documents de design… En l’état, chaque niveau terminé débloque son équivalent en mode Time Attack (décliné en solo ou coopération car il est impossible de rejoindre une partie) et finir le jeu la première fois donne non seulement accès à Yaksha comme évoqué plus haut, mais aussi au mode Hard et aux musiques mémorables du jeu d’arcade de 1987 signées Zuntata, comme le mythique Daddy Mulk… Cela incite à s’accrocher, mais certains auraient préféré que personnages et musiques soient disponibles d’emblée.

Verdict : Le studio Tengo Project prouve encore avec The Ninja Saviors qu’il maîtrise l’art du remaster sublimant l’original sans le trahir, même si l’on aurait aimé encore plus de nouveautés.

En effet, si vous comptez terminer le jeu à 100%, ou même de remporter l'entièreté des succès ou trophées, Terminator : Resistance ne vous demandera pas plus de 8 heures de jeu. Une durée de vie que nous avons jugée trop faible, notamment à cause de cet aspect RPG fortement souligné. Une fois arrivé au bout de la production de Teyon, le joueur restera sans aucun doute sur sa faim