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Il y a un peu plus d’un an, Hakam Karim - plus connu sous le pseudo de Hakoom - faisait l’objet d’une attention prononcée de la presse vidéoludique, et pour cause : il venait de franchir la barre des 1200 trophées de platine. Un total hallucinant qui signifiait que l’homme avait obtenu l’intégralité des trophées de 1200 jeux et trônait donc au sommet de la grande pyramide des chasseurs de trophées. Cette communauté de joueurs amateurs de profils remplis des précieux sésames collectés in-game pâtit toutefois d’une image souvent contrastée.

Difficile d'exprimer ma frustration de se trouver en face de ce jeu aussi cassé que rigolo, aussi mal fini que bien pensé, aussi énervant qu’attachant. J’aurais pu être tenté de lui offrir la même sympathie qu’à Onrush, séduit par le charme désuet que pouvaient avoir les jeux très arcade du début des années 2000. Mais en l’état, que ce soit pour sa durée de vie famélique, sa technique qui toussote ou sa physique parfois lunaire, difficile de conseiller Danger Zone 2 à d’autres personnes que les amoureux fous du mode crash de Burnout, prêts à tout pour une petite dose de plus

Prévu le 30 août sur PS4, Xbox One et PC au prix de 49,99 euros, La Terre du Milieu : L'Ombre de la Guerre Definitive Edition comprend le jeu de base ainsi que les quatre extensions du season pass, en rappelant que les deux premières se destinaient à l'enrichissement du système Némésis (La Tribu du Massacre et La Tribu des Hors-la-loi) alors que les deux autres correspondent à des campagnes additionnelles mettant en scène d'autres personnages jouables (La Lame de Galadriel et La Désolation du Mordor). Par rapport au jeu noté 6 par boulapoire, L'Ombre de la Guerre a bénéficié de différentes mises à jour incluant un épilogue retravaillé, différents rééquilibrages dans les systèmes de progression et de personnalisation ou encore une amélioration du système Némesis. Détail qui a toujours son importance pour certains, le disque ne comprendra que le contenu du jeu de base, une connexion internet est donc requise pour télécharger les extensions

On vit une époque improbable : Final Fantasy XV et The Last Guardian sont sortis, et Shenmue III s’apprête à faire de même l’an prochain. Si on avait très peur de retrouver les deux épisodes Dreamcast presque vingt ans après leur sortie, force est de constater que la recette fonctionne à nouveau. Nostalgie mise à part, l’atmosphère nipponne de l’oeuvre phare de Yû Suzuki est une réelle invitation à l’exploration et au voyage. Là où le premier épisode souffre d’un rythme en dents de scie, sa suite, elle, reste maîtrisée quasiment de bout en bout. Faible en termes de nouveautés, le portage souffre de divers bugs que la mise à jour 1.01 n’a malheureusement toujours pas corrigés. Le reste est bienvenu, avec un lissage HD propre, des options de progression salvatrices, sans oublier l’ajout du japonais pour Shenmue I et des sous-titres français pour les deux titres. La quête de vengeance et de vérité de Ryô Hazuki est donc à (re)découvrir, quoi qu’on ‘Lan Dise’..

Grâce à la Nintendo Switch, les nostalgiques de cette période de l'histoire vidéoludique ont déjà pu poser leurs mains sur un remake baptisé Flashback - 25th Anniversary. Mais puisque de nombreux joueurs souhaiteraient également en profiter sur d'autres supports, la firme Microïds a annoncé que des versions PlayStation 4 et Xbox One seraient publiées le 25 octobre prochain. Enfin, une Limited Edition comprenant le jeu en édition physique, un livret de 28 pages, 2 planches de stickers, la bande son en version numérique et un fourreau lenticulaire sera disponible exclusivement en Europe

Ce second épisode de la saga Yakuza estampillé Kiwami revisite intégralement yakuza 2 et prouve l’intérêt des remakes. Au-delà de la refonte visuelle exploitant pleinement le Dragon Engine, Sega s’en donne à coeur joie. Système de combat, évolution du héros, gommage des incohérences scénaristiques, nouvelles cinématiques, etc, ce remake est un modèle du genre. Et cerise sur la gâteau, le studio Ryu Ga Gotoku gratifie les joueurs d’un arc narratif inédit mettant en scène Majima Goro, personnage adulé par les fans. Yakuza Kiwami 2 trône d’ores et déjà au Panthéon des remakes et des jeux d’action-aventure en général

Une fête au grind, sans profondeur, répétitive en diable et plus molle qu’un rejeton de Nurgle, mais aussi une flétrissure de plus sur le palmarès jeu vidéo de la licence. Inquisitor Martyr fera probablement le bonheur des curieux dans trois ans, quand ils pourront claquer douze euros pour s’offrir une dizaine d’heures de fan fiction Warhammer 40K en ligne droite. Mais les amateurs éclairés de hack’n slash n’y trouveront rien de plus solide que les quelques jolies balivernes qui ornent fièrement sa jaquette. Ceux qui envisageaient de s’y mettre sur PS4 (normale) à la rentrée pourront sans regrets retirer un point à la note à gauche de ce paragraphe, et vu l’état du portage, on pourrait presque encore nous accuser de sensiblerie

Dragon Quest XI fait ce qu’il sait faire de mieux : raconter des histoires drôles et touchantes dans un cadre heroic fantasy. Les amateurs de JRPG à l’ancienne seront ravis devant un titre qui ne fait aucune concession quand il s’agît de faire du old-school. Parfois à l’excès ? Sans aucun doute, mais c’est aussi ce qui fait son charme. Avec ses personnages charismatiques, ses combats simples mais efficaces et sa direction artistique à couper le souffle, il s’inscrit comme une très bonne expérience que l’on conseillera surtout aux fans du genre et à ceux qui veulent vivre une aventure sans prise de tête

Pour aider les joueurs à y voir plus clair et éviter aux parents de se retrouver avec des paiements non désirés, PEGI mettra prochainement en place une nouvelle signalétique sur les jeux vidéo distribués en Europe, comme le révèle aujourd'hui Le Figaro. Un logo représentant une main tenant une carte bancaire, accompagné du message "achats intégrés", sera affiché d'ici la fin d'année sur les plateformes en ligne et sur les boîtes des jeux vidéo proposant des options payantes de tous types. Autant dire que nous risquons de voir ce pictogramme partout, étant donné que la plupart des productions actuelles embarquent des DLC ou des microtransactions